Alice

Baguette : La baguette de Alice est une baguette flamboyante et qui correspond bien à sa personnalité. Taillée dans du cèdre rouge, elle est plus fine que la plupart des baguettes. D'une longueur très convenable de 25 cm, la baguette d'Alice est légèrement granuleuse, comme pour montrer que sa propriétaire n'a rien d'aussi lisse qu'on le croirait. Très vive, sa baguette réagit très rapidement à ses sollicitations et parfois n'en fait qu'à sa tête, la sortant alors de mauvais pas.

   Miroir du Riséd : Alice est fille unique et a été élevée par des parents qui n'étaient pas toujours très présents. Cela ne l'a clairement pas empêchée d'être aimée et elle estime que son travail n'est en rien un frein à ce qu'elle envisage et voudrait comme avenir: celui d'une famille soudée et aimante, avec plusieurs enfants. Elle se voit donc aux côtés de son époux, portant une petite fille aux cheveux blonds comme les blés et tenant la main à un petit garçon brun, à la bouille ronde comme la sienne.  

   Épouvantard : L'échec est une des peurs de Alice, incontrôlable. Elle déteste ne pas parvenir à ses fins, ne pas réussir, ne pas être à la hauteur. C'est pourquoi son épouvantard la met dans une position certaine d'échec. Son épouvantard représente donc un mur impossible à franchir et derrière lequel se cache un objet particulièrement important pour elle: une médaille de famille qui lui a été offerte par sa mère. Symboliquement, c'est donc de sa famille qu'Alice est privée sans pouvoir rien faire.

   Amortentia : Alice sent plusieurs choses avec l'Amortienta. Tout d'abord, le parfum de sa mère, elle l'a toujours porté aussi loin que se souvienne Alice. Ensuite, il y a l'odeur de l'herbe fraîchement coupée où elle allait courir enfant. Alice a toujours été plutôt remuante. Enfin, Alice apprécie l'odeur de la poudre, sans pouvoir expliquer pourquoi. Son goût de l'action et de l'explosion, sans doute.
   

Compétences magiques
   
   Duels : 9/10
   Potions : 5/10
   Métamorphose : 5/10
   Sortilèges : 7/10
   Légilimancie : 5/10
   Occlumancie : 4/10
   Quidditch : 5/10
   Divination : 0/10
   

« -Je voudrais une petite sœur. Ou un petit frère. S'il-te-plaît. Maman. » La petite Alice Prewett dardait sur sa mère son regard pétillant et un brin suppliant. Âgée de 4 ans, elle se sentait souvent seule. Pourtant, aimée et choyée par des parents qui n'avaient qu'elle, Alice se retrouvait en effet souvent gardée par une nourrice ou le reste de la famille, pour la simple et bonne raison que ses deux parents travaillaient au Ministère de la Magie -plus précisément au Département de la Justice Magique- et n'étaient pas très disponibles. La maman d'Alice secoua la tête, caressant les cheveux blonds de sa petite fille, ne sachant comment consoler son enfant, sans lui mentir. Car ils avaient décidé, avec son mari, de s'arrêter après Alice. Une seule enfant. Une magnifique petite-fille qui suffisait à leur bonheur. Voyant le regard de sa mère et l'absence de réponse claire, Alice répondit.« -Eh bien moi, quand je serais adulte, j'aurais plein d'enfants ! »

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« -Gryffondor ! » annonça le Choixpeau. Ce n'était pas étonnant. La maman d'Alice, une ancienne Gryffondor, avait parié avec son époux -un ancien Serdaigle- que sa fille aurait le même parcours qu'elle à Poudlard. Et on comprenait bien pourquoi : Alice était une enfant vive, brave, toujours à aller plus loin, à se dépasser. Elle aimait grimper dans les arbres, faire la course avec ses cousins dès qu'elle en avait l'occasion. Jamais farouche, Alice était une enfant qui appréciait le challenge, les défis. Et ses parents savaient que c'était de cette manière qu'ils arrivaient à leurs fins, avec elle. En lui disant qu'elle n'était pas capable de relever le défi. Alors, Alice était prête à tout. Remuante, elle fatiguait même sa grand-mère, qui disait souvent qu'elle était un vrai garçon manqué.

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« -Accio ! » Alice Longbotton fut la première à réussir ce sort, dans sa classe. C'était sa première année à Poudlard et elle avait tout de suite apprécié son cours d'enchantements. Le professeur jeta un coup d'oeil à ce qu'elle venait de faire et s'empressa de signifier à tout le monde ce qui venait d'arriver. « -Félicitations, Miss Longbottom. Dix points pour Gryffondor ! » Alice rayonnait. Elle était une fervente partisane de sa Maison, depuis qu'elle y était entrée, quelques semaines plus tôt. Chez les Gryffondor, elle se sentait si bien.

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«Inscris-toi, Alice, enfin ! Tu es super douée pour la Défense contre les Forces du Mal et les Sortilèges ! Il faut absolument que tu essaies ! » Le club de duel venait d'ouvrir les inscriptions et Alice hésitait. Devait-elle y participer ? A écouter son amie, il le fallait. La jeune fille se décida finalement. Il lui avait fallu moins de cinq minutes pour se décider. Elle s'y voyait bien, en fait. Le duel. L'adrénaline. Elle allait se faire un plaisir de devenir la meilleure à ce petit jeu. Et c'est plus ou moins ce qui se passa, car Alice devint une duelliste de grand talent. Vive et fougueuse, elle savait dégainer la baguette.

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« -Auror. » Voilà ce qu'avait répondu Alice à ses parents quand ils lui avaient demandé ce qu'elle voulait faire. Elle avait travaillé dur, pour y arriver. Confiante en ses capacités, pour autant, la jeune femme savait qu'on n'arrivait à rien sans travail, surtout dans ce genre de fonctions. Elle avait été recrutée par le Ministère et suivit par la suite une formation avec Alastor Moddy. Dans le regard de son formateur, Alice avait vite compris que comme souvent, son apparence doucereuse allait lui devenir un point faible. Fort heureusement, rapidement, elle lui avait montré ce qu'elle valait. Aujourd'hui, ils travaillent de concert et Alice a trouvé en lui un ami proche.

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« -J'aurai sa peau, je te le jure Frank ! » Observant du coin de l'oeil son mari blessé, Alice crut qu'elle allait immédiatement aller faire la peau de cette petite garce de Bellatrix Lestrange. Lors d'une mission à l'encontre de cette femme, Frank avait été blessé par la brune. Non contente d'être une femme affreuse et au comportement inadmissible, Bellatrix avait failli prendre la vie de son époux. Et ça, Alice ne pouvait l'accepter. Elle devrait lui montrer de quel bois elle se chauffait. Alice était une excellente duelliste et elle n'accepterait pas l'échec. C'était absolument impossible. Posant une main douce sur la joue de son époux, elle lui jura droit dans les yeux. « -Je l'aurai. Et elle ne touchera pas à un seul de tes cheveux. » Follement amoureuse, Alice avait parfois tendance à être un brin possessive. La simple idée qu'on blesse Frank la mettait en rage. Hargneuse, elle aurait volontiers fait la peau de Bellatrix à l'instant même. Mais elle ne pouvait pas. Pas encore.

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Elle n'aurait jamais du passer là. Alice sentit que son sang ne faisait qu'un tour en apercevant Narcissa Malfoy. La sale traîtresse. Comment osait-elle s'afficher comme cela, au grand air, alors que son mari et sans doute elle-même causaient la mort d'innocents ? Pour des idées absurdes? Alice n'avait jamais compris ce comportement des sang-purs, même si elle-même en était une. Furieuse, elle s'approcha de la table de la blonde et lui fit rapidement comprendre qu'elle était une petite chose ignoble, à accepter un comportement pareil de son époux. Tout le quartier dut l'entendre. Alice vociféra, on ne l'arrêtait plus. La vie de son époux avait été en danger et elle ne pouvait pas le supporter. Son tempérament sanguin avait frappé une fois de plus.

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"-Alors, il paraît que tu as fait un cirque pas possible avec Narcissa ?" La question avait été posée par Molly Weasley. Toutes les deux étaient membres de l'ordre du phénix, partageant les mêmes valeurs. Alice et Molly n'avaient pas tardé à sympathiser; elles se ressemblaient de bien des manières, en vérité. Et comme elles, Frank et Arthur s'étaient également rapprochés. Alice était moins à l'aise avec Frank, qu'elle avait toujours l'impression de bousculer. Souriant, elle répondit à son amie. "-Figure-toi que le Ministère en fait toute une histoire ... Ce n'est pas comme si je lui avais tranché la gorge! J'ai juste voulu lui faire avouer qu'elle était une sale bonne femme. Et son mari un vrai salaud. La pure vérité, si tu veux mon avis."