Hippolyte Audran Rosier ~ Do you really know who I am?

Baguette : La baguette d'Hippolyte, tout comme son sorcier, est à la fois passe-partout, lisse et pleine de surprises. Le bois utilisé est issu d'une vigne faisant partie d'un vignoble que possède la famille Rosier depuis des années. Elle sert à la perfection cette ambition démesurée dont a toujours fait preuve Hippolyte, et n'a jamais failli à sa mission jusque là. Un ventricule de dragon (magyar à pointes) complète cettecompagne qu'il ne quitte jamais, même lorsqu'il dort. Reste à savoir que si Hippolyte est doué en sortilèges, il manipule constamment les autres pour qu'il n'ait pas à se salir les mains, ce qui fait qu'on l'a rarement vu utiliser toute la puissance de sa propre baguette.

Miroir du Riséd : La reconnaissance, le respect, l'admiration. Autant de sentiments qu'il espère inspirer aux autres un jour. Le jeune serpentard se verrait fier, la tête haute, avec à ses côtés la jolie Kayle. Il serait lui-même à la tête d'une famille respectable et respectée. Derrière eux, les silhouettes de la famille Rosier dont certaines se détachent plus que d'autres. Et si la fierté dans les yeux de son père serait une récompense, celle qu'il pourrait lire dans ceux de ses frères serait la plus grande des victoires. Pouvoir prouver au monde qu'il est digne de respect, qu'il n'est pas que le dernier des frères Rosier, qu'il a sa carte à jouer. Voilà ce qu'il aimerait au plus profond de son être.

Épouvantard : L'indifférence. Sa famille, son cercle d'amis qui lui tournent le dos, qui l'ignorent, tout simplement. Si, pendant un moment, il a redouté l'ire de son père ou la violence de ses frères, il a su passer au dessus de ces peurs et sait plus ou moins les gérer de manière stable. En revanche, le simple fait d'imaginer un monde où il serait seul le remplit de terreur. D'ailleurs, ses frères, qui en ont bien conscience, ont contribué à l'élaboration de cette angoisse permanente. Quoi de mieux que de faire croire à son petit frère qu'on joue à cache-cache et de l'enfermer pendant des heures seul? Mais gare à celui à qui on donnerait le bon Dieu sans confession, il prépare quelques vengeances dont il a le secret...

Amortentia : Une odeur subtile de papier, témoin de l'intérêt d'Hippolyte pour les livres de toute sorte, que ce soit des manuels scolaires ou des précis oubliés de magie ancienne. S'il met un point d'honneur à être excellent dans la plupart des matières, il ne le fait pas uniquement dans le but de plaire à ses parents. Dans son cas, c'est autant un plaisir qu'un devoir. Ensuite, tout doucement le parfum délicat des roses vous chatouillera les narines. Cette odeur florale, douce, est symbole de l'enfance, du parfum de sa mère. Car comme tout le monde le sait, le préféré d'une mère est toujours le petit dernier... Enfin, il y a cette odeur associée aux moments où il réussit l'une de ses manipulations dont il a le secret, un mélange subtile entre adrénaline, transpiration et excitation.

Compétences magiques

Duels : 7/10
Potions : 8/10
Métamorphose : 8/10
Sortilèges : 9/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 3/10
Quidditch : 5/10
Divination : 0/10

Etre né dans la famille Rosier était à mes yeux autant une bénédiction qu'une malédiction. Dès mon plus jeune âge, tout comme mes frères, j'étais entouré de précepteurs et nourrices en tout genre. Pourtant, en tant que bon dernier, j'avais ce petit avantage d'être adoré par notre mère qui m'a longtemps protégé de la dure réalité qu'était celle de vivre dans cette famille. Durant mes jeunes années, rien ne m'importait plus que de suivre aveuglément mes frères dans toutes leurs conneries et leurs jeux, jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était pas dans mon intérêt. Si j'étais le plus petit, j'étais aussi assez intelligent pour comprendre qu'il était bien plus intéressant d'attendre son heure et de manipuler son monde pour atteindre les sommets. Car oui, mon objectif était bien de surpasser mes frères, de prouver à notre père que c'était sur moi qu'il devait porter tous ses espoirs! Alors, en attendant de pouvoir y arriver, je continuais à jouer au frère et au fils modèle, suivant l'exemple, admirant mon père et apprenant mes leçons...

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Avec l'âge, je prenais de l'assurance, je m'affirmais, même si mes frères accaparaient encore les espoirs de notre paternel. J'avais appris à mes dépends que je devais encore rester à ma place, que ce n'était pas le bon moment. En effet, sous le coup de la colère et de la frustration, j'avais osé tenir tête à notre père. Tout ce que je récoltai alors, c'était une correction dans les règles de l'art, histoire de bien me faire comprendre que jamais il ne devait m'y reprendre... J'avais onze ans et il mit cela sur le compte de l'adolescence. Ce fut la première et la dernière fois qu'il leva la main sur moi. A partir de ce jour, je redoublais d'effort pour le satisfaire, et lorsque je recevais la lettre pour Poudlard, j'y voyais le sésame vers la reconnaissance et le respect. Même si j'avais toujours été un lecteur assidu, je développai une vraie soif d'apprendre à l'école, faisant la fierté des professeurs et de mes parents. Dans le même temps, je tendais à parfaire ma connaissance des traditions familiales et des valeurs à conserver.

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"Va te faire foutre, Luke." Encore une fois, Monsieur se croyait assez bon pour se sentir obligé de me protéger. Et j'avais horreur de ça. Quand est-ce qu'il comprendrait que je n'avais plus 6 ans, et que je savais très bien me débrouiller seul? Au début, cela m'amusait, et puis, j'étais fier d'avoir un grand frère à appeler en cas de problèmes. Mais plus ça allait, plus il enchainait les conneries et moins je pouvais supporter sa présence. Ce petit con faisait honte à notre famille, et rien que pour ça, il ne méritait pas mon attention. Pourtant. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir de l'affection pour lui. Vous pouvez me dire, et pourquoi ne pas se tourner vers le plus vieux des frères? J'admirais Evan, pour sa force de caractère, pour son attitude à foncer. Mais je m'en méfiais comme de la peste. Plus les années passaient et plus je m'en éloignais, comme si inconsciemment, mon insctinct de survie me poussait à être loin de lui. Une vraie bombe à retardement notre frère. Et n'est pas né celui qui me poussera à faire quelque chose qui pourrait lui déplaire....

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Plongé dans la pénombre, confortablement affalé sur un banc, j'observais d'un oeil soupçonneux le jeune Serdaigle qui se trouvait devant moi. "C'est fait?" Lorsqu'il releva les yeux, je vis un sourire s'afficher sur son visage et je ressentis une profonde satisfaction. Enfin. Me relevant avec la souplesse d'un félin, je posai une main sur son épaule et déclarai: "C'est parfait! Tu vois, je t'avais dit que tu l'aurais, ta vengeance... Tu as bien fait de venir me voir, non?" La reconnaissance que je voyais dans ses yeux de boulet me ravit au plus haut point. J'affichai alors un sourire féroce qui dénotait totalement sur mon visage plutôt angélique. Ce pigeon s'était avéré parfait dans le rôle que je lui avais attribué. Jouant sur sa rivalité avec ma cible du moment, je l'avais insconsciemment poussé à se venger à la manière serpentarde, c'est à dire avec violence et sans remords. Le pire, c'était qu'il en paraissait heureux. Et moi, cela m'arrangeait. Parce qu'en plus d'avoir fait comprendre à cette larve de Serdaigle que personne ne s'approchait de Kayle, je m'étais arrangé pour que ce ne soit pas ma maison qui en patisse en terme de pertes de point. Et j'étais assez intelligent pour ne jamais me montrer au grand jour. Que mes pigeons restent dans l'ignorance, c'était essentiel. Lui tournant le dos, je m'apprêtai à partir quand j'entendis sa voix se heurter à ma colonne vertébrale. Agaçant. Tss. "Attends, qui es..." Me retournant en un éclair, je lui plantai ma baguette sous le nez en affichant un regard qu'il ne valait mieux pas soutenir. "Si tu dis encore un mot, je jure que plus jamais tu ne seras capable de te servir de ton cerveau." Je n'avais même pas hausser le ton. Le plus impressionnant restant que j'avais parfois l'impression d'entendre mon frère Evan lorsque je parlais. C'en était presque effrayant. Bah alors, l'abruti, quand est-ce que tu vas déguerpir? Comme s'il lisait dans mes pensées, le serdaigle murmura quelques excuses avant de s'enfuire dans les couloirs. Pour qui il se prenait celui-là? Il n'était rien. S'il savait qu'il faisait partie d'une longue liste de pigeons dont le plus important était Luke, il n'aurait même pas eu l'audace d'aligner deux mots face à moi. Je n'étais pas n'importe qui. Non, j'étais Hippolyte Rosier. Et personne ne s'approchait de Kayle, ma fiancée, sans mon autorisation. Si j'étais prêt à tolérer qu'on soit ami avec elle, je ne supportais pas qu'un mec pose ne serait-ce qu'une main sur elle. La jolie Serpentard était à moi, et seulement à moi.

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"Félicitations, mon fils, je suis fier de toi!" Le sourire sur le visage de mon père m'enchanta tandis que je lui rendais son sourire, si semblable au sien. Il tenait à la main mon bulletin de notes des épreuves de BUSEs, et force était de constater que je les avais réussi avec brio. "Merci..." J'étais heureux. Parce que je touchais au but. Celui d'être le fils parfait, d'être celui qui deviendrai un mage puissant, qui représenterait la famille dans l'excellence sorcière. Avisant Luke qui se trouvait derrière notre paternel, je lui lançai un regard triomphant et moqueur. Et au vu du regard qu'il me lança, je devais m'attendre à des représailles digne de l'affront... Cela n'avait aucune importance. J'avais réussi à capter l'attention de Edward Rosier et c'était déjà une victoire! Bombant inconsciemment le torse, j'étais tellement concentré sur ma réussite que je remarquais à peine les cicatrices sur le visage de Luke...