H. La vie ne tient parfois qu'à une branche d'aubépine

Baguette : Cisaillée dans un bois de charme d'une vingtaine de centimètres (vingt-trois plus précisément), la baguette d'Heather renferme un ventricule de dragon. Une baguette qui ne sort guère de l'ordinaire mais reflète le caractère passionné pour la jeune femme dans le domaine des potions où elle évolue comme un strangulot dans l'eau.

Miroir du Riséd : Si autrefois le miroir reflétait l'image d'un père à l'oeil arrogamment fier en regardant sa gamine de onze ans à ses côtés, il n'en est plus aujourd'hui. Les événements ont fait que la fierté a été relégué sur les épaules d'une autre personne. Un temps jadis mal-aimé qui manque dans le cœur de la jeune femme. Celui où les Wester étaient réunis, unis malgré les coups de gueule de l'un et les désobéissances de l'autre. Le temps où ils étaient une famille et puis c'est tout.

Épouvantard : Si Elias était au centre de ses préoccupations enfantines, Jared occupe celle du présent. Depuis que sa condition s'est améliorée, elle le voit dépérir dans son coin, fuyant limite la société en s'enfermant dans le taudis qui lui sert d'appartement, coupant les liens avec leur famille et esquivant la plupart du temps leurs rencontres pour mieux écourter leurs conversations. L'union des Wester ne tient qu'à un fil, entaillée par les ciseaux de l'arrogance et de la discorde. Or des crocs de loup-garou sont assez puissantes pour pouvoir sectionner pour toujours ce fil, ce lien. Et si la bête prenait le dessus sur l'homme ? Et si la rancœur prenait le dessus sur l'humanité ? Inconsciemment, Heather a peur de la bête qui gronde en fond de son aîné, surtout depuis qu'il refuse de lui en parler. Peur pour lui et pour tous ceux qui devront pâtir des effets d'influence de la bête, elle angoisse et son épouvantard s'en est trouvé changé. Des crocs de bêtes sectionnent brutalement un fil rouge d'où le sang jaillit ainsi que les cris est l'image que son épouvantard reflète... et la raison pour laquelle elle ne peut s'occuper seule de la bestiole qui s'est réfugiée dans l'armoire de la remise, devant faire appel à des spécialistes pour changer l'épouvantard, refusant d'avoir à se confronter à l'image.

Amortentia : Décrivez ici les odeurs (généralement trois) que sentirait votre personnage en présence d'Amortentia, et à quoi ou qui ces odeurs sont associées, ainsi que leur importance pour votre personnage.

Compétences magiques

Duels : 04/10
Jouer à la guerre n'a jamais été son truc. Revancharde mais pas impulsive, Heather utilise plus sa baguette dans des sortilèges de défense ou de dissimulation plutôt que d'attaque. Survivre, elle sait faire. Mettre une raclée... il y a d'autres moyens qu'avec un duel.
Potions : 09/10
Élevée par un maître des potions et idolâtrant ce dernier lorsqu'elle était gamine, Heather a rapidement trouvé sa voie sur le chemin des potions. Ce n'est pas pour rien qu'elle espère et se trouve en bonne voie pour remplacer son père à la tête de la Mandragore velue lorsque le temps viendra. Avoir la tête au-dessus d'un chaudron n'exprime rien de mieux que sa béatitude. Bien qu'ayant une parfaite assimilation de son art, la sorcière se doit de peaufiner son savoir encore quelques années afin d'arriver à le maîtriser totalement.
Métamorphose : .../10
Sortilèges : .../10
Légilimancie : .../10
Occlumancie : .../10
Quidditch : 03/10
Les hauteurs. Une appréhension lorsque les miles dépassent celles d'un arbre dans lequel elle apprécie généralement d'être nichée. Tant que le sol reste à portée de vue et que la chute ne permet pas de faire un passage exprès à Ste-Mangouste. Elle a apprit à décoller et prend de la hauteur sur un mètre mais ne va guère plus haut. Alors quand on lui parle de pique de vitesse avec le dernier nimbus... Depuis qu'elle a apprit à transplaner, Heather est rassurée d'avoir une excuse pour ne plus grimper sur cet engin de malheur qu'elle n'arrive pas à manier, créant encore plus d'appréhension à son usage. Celui qui la fera remonter dessus n'est pas encore né.
Divination : 06/10
Des intuitions. Des sensations lorsqu'elle regarde le fond de sa tasse de thé ou qu'elle entend l'orage gronder au loin. Rien de bien tangible. Rien de clairement défini. Juste un pressentiment qui se niche sur ses épaules sans savoir de quoi il en retourne.

L'enfance de l'ombre_
"Papa, papa. Regarde. Moi aussi, je peux..." Un sourire victorieux empli de fierté qui se fâne. Une bonne humeur qui s'envole. Un pot en terre d'argile qui s'éffrite sur le sol. Là, des cubes de branchiflores parfaitement découpées au millimètres près. Ici, des pétales de violettes dentelées mises à ébullition le temps qu'il faut, la quantité qu'il faut pour produire le thé préféré d'Elias Wester. "Papa, papa..." Une rengaine qui continue de tourner inlassablement sans qu'une réponse ne soit donnée, laissant l'écho se propager faisant grandir la détermination et la patiente d'une gamine de cinq ans.