Jo Rainsworth est née en Écosse. Fille unique de Charles et Julie Rainsworth, elle reçue très tôt l’éducation d’une sorcière, la magie étant omniprésente au foyer. Malgré cela, seulement son père était magicien, ce qui fait que c’était naturellement lui qui inculquait les valeurs et les secrets du monde magique à sa fille. Sa mère restait très effacée de leurs conversations ; bien qu’elle approuvait le monde magique, le fait de n’être qu’une moldue la contraignait beaucoup du fait que pour elle, son monde n’était pas aussi fascinant que celui de son mari.
La petite Jo grandit normalement en ayant une enfance simple, avec ses hauts et ses bas. La petite rouquine découvrit sa plus grande passion à l’âge de 6 ans, lorsque son père l’emmena voir son premier match de Quidditch. En temps que grand fan, son père lui appris les rudiments du sport favori des sorciers ; et Jo n’échappa pas à la règle, et elle devint tout de suite aussi fascinée que son père. Lorsqu’elle devint assez mûre pour connaître les règles et les équipes, elle se mit en concurrence avec son père, fan depuis son enfance des Vagabonds de Wigtown, en trouvant une préférence dans l’équipe des Pies de Montrose, ce qui leur valait de longs débats amicaux entre père et fille pour savoir quelle équipe était la meilleure. Évidemment, lors de chaque match impliquant les deux équipes écossaises, c’était pratiquement la guerre à la maison.
La rouquine n'a jamais connu sa famille maternelle. En revanche, elle était très proche de la famille du côté de son père. Excepté avec son cousin, Théodore Rainsworth. Alors que Jo se préparait pour rentrer à Poudlard l'année d'après, ce dernier venait d'y terminer ses études. Le seul problème, c'est que c'était un personnage solitaire et sombre, ayant un véritable penchant pour la magie noire. Jo l'a découvert en fouillant son bureau, rempli de grimoires aux titres tout aussi intriguants qu'inquiétants. C'est ainsi que Théodore pris un malin plaisir à effrayer sa jeune cousine, lui faisant du chantage en lui promettant d'exercer sur elle les pires sortilèges que pouvaient contenir ces livres si jamais Jo en touchait un mot à quelqu'un. La rouquine en faisait d'affreux cauchemars, et elle était persuadée que son cousin y était pour quelque chose : de la torture physique, des situations lugubres à donner des sueurs froides, et des paroles qu'aucun enfant de dix ans ne devrait écouter. Forcée de garder le secret, Jo ne disait jamais rien à ses parents où à son oncle, le père de Théodore, au sujet de ses cauchemars ou des découvertes qu'elle a pu faire. Heureusement pour elle, Théodore disparut du jour au lendemain sans prévenir qui que ce soit. Encore aujourd'hui, la jeune rouquine n'a jamais rien dit quand aux frayeurs que lui octroyait son cousin. Ce n'était pas difficile d'effrayer un enfant, et Théodore n'en avait jamais eût la difficulté...
Jo garda un très mauvais souvenir de cette période, qu'elle considère encore aujourd'hui comme la pire période de sa vie, durant laquelle elle n'arrivait pas à conserver sa joie naturelle. Seul le Quidditch lui vidait la tête, ce qui renforça encore plus la passion que la jeune fille avait pour ce sport, car elle pouvait penser à autre chose qu'à ses cauchemars, qui s'atténuaient au fur et à mesure que les jours passaient sans que personne n'ait de nouvelles de Théodore.
hogwarts Jo n’a jamais été aussi excitée que le jour où elle parti pour Poudlard la première fois. Elle découvrit, aux côtés d’amis qu’elle s’était faite lors du trajet en train, la magie qui l’entourait, et c’était passionnant. À sa grande surprise, le Choixpeau l’intégra chez Gryffondor. En réalité, elle s’était établie une liste, avec les maisons potentielles dans lesquelles elle aurait pu finir ; et Gryffondor arrivait à la troisième place facilement, de très loin derrière Serdaigle ou Poufsouffle. Ce fut une année de pur bonheur, qui l’aida à oublier les soucis auxquels elle a pu se confronter l’année précédente. Fort heureusement, sa scolarité pris le dessus. Elle pensait à autre chose, et commençait à enfouir petit à petit ces mauvais souvenirs au plus profond d'elle. Son seul regret, évidemment, était qu’elle n’avait pas pu rejoindre l’équipe de Quidditch de sa maison. Trop jeune, pas assez de place... Bref, tout était contre elle.
Sa seconde année s’est déroulée comme la première, c’est-à-dire qu’il n’y avait rien de vraiment notable à relever. Une fois encore, elle ne put de nouveau rejoindre l’équipe de Quidditch de Gryffondor, ce qui l’attrista au plus haut point pendant plusieurs semaines. Afin de se soulager, elle passait beaucoup de temps sur le terrain, à observer les entraînements des joueurs de sa maison, ainsi que les matchs. C’est enfin lors de sa troisième année que son souhait s’exauça : beaucoup de joueurs avaient quittés l’équipe dû à la fin de leurs études, ce qui la poussa à passer les qualifications. C’est ainsi qu’elle devint une des poursuiveuses de l’équipe. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de participer aux entraînements en compagnie de ses équipiers, avec qui elle noua un profond respect envers les aînés et une grande amitié envers ceux de son âge. Son père était très fier d’elle.
En quatrième année, lors d’un match les opposants à Serdaigle, un accident frappa la rouquine ; elle reçu un mauvais coup d’un cognard à l’épaule, ce qui lui vallut plusieurs semaines de soins à l’infirmerie. Cela la priva du reste des matchs de la saison, ainsi que l’occasion de remonter sur un balai pendant un bon moment. C’est durant sa convalescence que le gardien de l’équipe de l’époque, un ami proche, lui demanda si elle souhaitait le remplacer à partir de l’année prochaine ; il lui avait assuré qu’elle était née pour détenir ce poste, ses excellents réflèxes prenant parfois le dessus sur sa vision de jeu.
C’est pourquoi, en cinquième année, Jo remplaça le jeune garçon et devint la nouvelle gardienne de l’équipe de Gryffondor. La rouquine était très heureuse de ce changement de poste, fière d’occuper le poste de la plupart de ses joueurs professionnels préférés. De plus, elle se déchaîna totalement lors du premier entraînement de l’année, du fait de ses mois passés sans être montée sur un balai. En revanche, ses nouvelles prédispositions pour l’équipe et l’obtention de son nouveau poste était très partagé avec ses BUSEs, et Jo passa probablement l’année la plus chargée qu’elle ait pu passer à Poudlard. Sans compter les nouvelles menaçantes planant sur le monde magique qui commençaient à faire leur apparition...
nowadays La sixième année de Jo à Poudlard était de loin la plus âgitée qu’elle ait pu connaître jusqu’ici. Pour commencer, avant même d’arriver à l’école, les évènements survenus lors de l’attaque du Poudlard Express, qui mit Jo face au mur en lui faisant rendre compte que quoi qu’elle ait pu vivre ces six dernières années, elle n’en restait pas moins une fille fragile. Le fait de la confronter au réel danger lui a fait comprendre que sa confiance en elle pouvait s’envoler en fumée très rapidement. Malgré tout, elle avait aussi gagné en maturité, et parvenait quand même conserver un certain sang-froid, chose qu’elle n’aurait jamais été capable de faire lors de ses premières années à l’école de magie.
Désormais consciente du danger auquel elle pouvait faire face aujourd’hui, Jo savait que sa sixième année allait être compliquée. Fort heureusement, Poudlard était considéré comme l’endroit le plus sûr au monde, et pour cause : malgré une tension palpable omniprésente, le contexte permettait une scolarité normale pour ses étudiants. Jo continua ses études, ses responsabilités au sein de l’équipe, non pas préoccupée des évènements inquiétants donc elle devrait refaire face, tôt ou tard.