Leo ∞ You don't wann' see that, trust me bruh

Baguette : Leo possède une bien longue et bien dure et bien belle b-aguette. Il aura toujours l'air très content de vous voir quand ces 31 (he oui messieurs dames, pas moins) centimètres de plaisir et de bois de pommier se trouvent dans sa poche. Elle contient une plume de phœnix pour un peu de douceur après l'instant torride qu'elle vous fera passer en potion (elle le fait exceller en la matière) et c'est surement UNIQUEMENT grâce à elle que Leo est devenu un génie en la matière, parce que ça ne s'explique certainement pas par ses... dons naturels prédisposés. Ceux-là, on les cherche encore.

Miroir du Riséd : Leo est un gros, gros weirdo en relations humaines (enfin, surtout amoureuses ou... appelons un chat, un chat! Sexuelles). Il n'a jamais vraiment eu d'expériences concrètes, en est rongé de timidité.. Oui, le même gars qui fait sans arrêt des conneries et qui se fait remarquer à côté... Il ne sait même pas s'il aime les filles, ou les garçons, ou les humains, et autant il peut avoir l'air arrogant et sûr de lui, quand on en vient à séduire ou avoir une relation au-delà du PG13... Eh bien, c'est un carnage. Leo en a bien conscience et ne le vit pas très bien pour un gars de dix-neuf ans. Alors c'est peut-être complètement stupide, mais quand il regarde dans le Miroir, il ne se voit pas médicomage reconnu ou riche comme un Malefoy. Il se voit entouré de gens qui se pâment devant lui, et au lieu d'être rouge bordeaux et balbutiant, il a un affreux petit sourire en coin qui veut tout à faire dire that's how you do it, uuuuh yeah.

Épouvantard : Que les gens l'appellent Leonard. Bon, ça, d'accord, c'est un peu mort. Tout le monde sait qu'il s'appelle Leonard, c'est juste qu'il les ensorcelle dès qu'ils essayent. C'est Leo. Ok? Juste Leo (et pas Leblanc). Non... bon, son vrai épouvantard, sinon, c'est sa mère qui le force à manger ses brocolis ou toute sorte possible et inimaginables de légumes. Elle surgit, le poursuit en faisant l'avion avec une cuillère disproportionnée remplie de machins sains pour la santé et Leo fuit en hurlant parce que, ah non hein, MINCE et FLUTE et ZUT (bordel de merde) pas les légumes! Ouais, ça, jamais! C'est un trauma d'enfance, ça n'est jamais passé.

Amortentia : Leo a un odorat tout pourri, et fait à peine la différence entre l'odeur de renfermé qui émane d'une vieille en décomposition (d'où le fait qu'on l'envoie souvent bosser à la morgue de l'hopital) et celle de la tarte aux pommes imaginaire que lui cuisinerait sa mère si elle n'était pas alcoolique et dépressive. Du coup, hypothétiquement, il sent une odeur de café bien bien fort et corsé (du jus de chaussette, oui), celle des sous-bois humides, parce que gosse, il adorait y crapahuter avec sa petite voisine moldue (évidemment, ils ne risquaient pas de jouer aux docteurs) et... du poil de chat. Mais ça, il n'a pas encore compris pourquoi. Il n'a pourtant jamais été attiré par Mister Puke, son chat de gouttière géant, pelucheux et roux (blond vénitien, d'après Leo, attention).

Compétences magiques

Duels : 6/10
Potions : 10/10
Métamorphose : 3/10
Sortilèges : 9/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 4/10
Quidditch : 8/10
Divination : 0/10 (voire -12 000)

FIRST OF ALL.
Ce n’est pas forcément une histoire que Leo s’attendrait à raconter un jour. Pas qu’il s’y passe quoi que ce soit de bien dramatique, ou violent. C’est juste… c’est pas forcément passionnant, et y’aura surement un moment où il se prendra bien une honte cuisante et ça commence par exemple par-là, un 28 février…
« Dégage Peter ! J’ai dû assumer cette grossesse seule, alors c’est moi qui choisirai son prénom ! »
« Assumer cette grossesse seule ? Bah ça t’a pas empêché de boire, Amy ! T’es pas assez responsable ! J’te laisserai pas appeler mon gosse Leonard ! Ok ? »
L’homme et la femme, qui se faisaient face, elle encore dans le lit d’hôpital moldu, l’enfant tout juste né dans les bras, étaient les heureux, non, amoureux, non… bon, les parents du petit XY328.
« C’était le prénom de mon père ! »
« Ton père n’était qu’un gros con qui n’a jamais pu me sentir ! »
« Comment tu voulais qu’il te sente, t’étais jamais là ! »
« Tu veux dire que c’est l’odeur d’alcool que tu dégages qui cachait la mienne ? »
« Peter ! Mais... PETER ! »
Bref… Laissons les se disputer adorablement et passons sur cet épisode. Sachez juste qu’Amy gagne. Elle gagne toujours parce que Peter finit par s’enfuir et les absents ont toujours tort. C’est donc l’histoire de Leonard Irvin Barton, né moldu un 28 février, que je m’en vais vous compter.

LET’S GET THE PARTY STARTED.
« Serpentard ! » S’écria le Choixpeau, et il est fort probable qu’il voulait ajouter et bouge-toi d’aller t’asseoir là-bas parce que j’sais pas quoi faire de toi !
Leonard fonça donc parmi ses nouveaux camarades, les joues d’un rouge encore soutenu d’avoir été appelé Leonard devant tout Poudlard. Lui qui avait encore un espoir de se faire appeler Leo, c’était bien mort.
Il n’arrivait même pas à se faire à l’idée qu’il était dans ce vieux château moyenâgeux, prêt à pratiquer la magie, alors qu’il venait d’un milieu moldu – certes pas défavorisé mais pas glorieux non plus – et qu’il n’avait jamais vu aucune autre preuve de l’existence de ce monde hormis sa propre démonstration de pouvoirs quand il avait neuf ans, et le chemin de traverse.
A l’époque, il se faisait courser par un flic, parce qu’il avait volé un jouet, dans les rues de Londres, et il se souvenait encore comment il s’était engouffré dans une impasse, comment il s’était maudit (parce que Leo connaissait les rues de Londres comme sa poche), mais comment il avait continué à courir, peut-être dans l’idée de sauter ? … Toujours est-il qu’il était passé au travers du mur de briques couvert de crépis défraichi.
Il avait eu la trouille de sa vie, puis trouvé ça carrément monstrueusement cool, avant de re-paniquer et de recevoir une lettre du ministère puis de Poudlard lui expliquant ce qu’il était et à quoi il était destiné. Depuis, le phénomène ne s’était jamais reproduit, évidemment, à part quand il devait traverser le mur de la plateforme 9 ¾ mais ça, c’était « normal ».

« Barton ! On verra si l’envie de faire le malin vous passe après une soirée de retenue à récurer des chaudrons ! »
« Je sais pas m’sieur ! Est-ce que vous allez me tenir compagnie ? » Répondit ledit Barton en grommelant.
Il allait se faire tuer. C’était le dernier entrainement avant le match le plus important de la saison et, alors qu’il était en cinquième année (et certainement pas devenu préfet, merci mais non merci) il était l’un des poursuiveurs de Serpentard depuis Septembre.
De base, il aurait aimé être batteur mais sa maladresse légendaire avait rendu tout tir cohérent impossible – et même s’il était responsable de beaucoup de blessures sanglantes, ce qui le fascinait, c’était juste mort, de chez mort. Il n’en restait pas moins un très bon atout sur balai et avait été engagé après de très bonnes sélections.
« Une semaine, de retenue. Et si vous vous permettez encore une remarque, je vous colle aussi pour samedi matin. »
Leo s’attira instantanément les regards paniqués/noirs/terrifiés/exaspérés (rayez la mention inutile) de tous ses camarades verts et argents qui signifiaient clairement « si tu l’ouvres pour dire quoi que ce soit et rate le match, on t’arrache le foie et on le mange cru » et il se contenta d’envoyer un de ses habituels petits sourires d’emmerdeur professionnel au professeur de Défense contre les forces du Mal.
Leonard c’était un peu ce genre là. C’était un vrai petit con, de base, assez roublard et plutôt rusé, et mieux valait être son pote que subir ses mauvais tours, mais il n’en restait pas moins quelqu’un d’adorable. Et c’était vraiment le mot. Il n’était jamais méchant gratuitement, bien que d’une nature très cynique et d’un tempérament qui le forçait au sarcasme plus souvent qu’à son tour, et il ne voyait donc aucun intérêt à faire quoi que ce soit qui puisse gêner les autres, histoire de dire « hé, regardez-moi, j’suis un idiot et ma fierté est si grosse que je ne sais pas m’arrêter ». Non, être la petite peste juste histoire de, ça ne l’intéressait pas. Être la petite peste parce que la personne en face l’avait mérité, ça, en revanche…
Ouais, mieux valait ne pas le titiller, par contre, parce que ça devenait une toute autre histoire.

« Barton, tu feras ton stage sous la tutelle de Lynch, Andy. »
L’ancien Serpentard, très, très fraichement sorti de l’école, acquiesça sans trop y prêter attention, n’écoutant la suite des instructions que d’une oreille. Il mourrait d’envie de commencer et de rencontrer son instructeur, et de voir des gens à moitié morts. Accessoirement.
C’est donc ce jour-là, et peu de temps après sa sortie de Poudlard, que Leo rencontra Andy et qu’Andy commença à souffrir. Mais c’était pas la faute de Leo s’il n’avait jamais eu de figure paternelle et se comportait comme un petit enfoiré avec toute figure d’autorité masculine autant que ce qu’il s’y accrochait inconsciemment.
Oh, par contre, c’était peut-être sa faute si la solution de mandragore s’était renversée et répandue à travers le couloir des accidents domestiques de Sainte-Mangouste ! Mais quelle idée de lui laisser entre les mains un truc aussi marrant et gluant ! Y’avait plein d’expériences à faire avec ce truc, et les expériences, c’était justement le lot de ce petit génie en potion et en bêtises.
Vous n’avez pas encore compris, ou quoi ? Leo, c’est juste un gosse dans un corps beaucoup, beaucoup trop grand. Alors attendez vous à rire, à être désespéré, à le trouver attendrissant ou carrément chiant. Mais pitié, PITIE, soit vous le descendez avec les cadavres pour l’occuper, soit vous renoncez au miracle, mais qu’on soit clair, il ne vous apportera pas la réponse ou la solution de la vie. D’une, parce que ça l’intéresse pas.

De deux, parce qu’on la connait déjà. C’est 42.