(+) a man of thought (partially mad)

Baguette : La baguette de Theodore mesure vingt-quatre centimètres. Tout comme la plupart des propriétaires de baguettes courtes, ses sortilèges se veulent plus élégants. Il ne fait pas dans le spectaculaire - car l'efficacité y est souvent absente. Elle est également faite à partir de bois d'orme et contient un ventricule de cœur de dragon. Elle est élégante de nature - et malgré la réputation de l'orme comme étant le bois des "sang-purs" il le niera : lui-même est sang-mêlé. Sa baguette lui correspond parfaitement. Il n'y a jamais eu d'accidents notables, ni de difficultés à l'utiliser. Toutefois, c'est une baguette rigide, tout comme ses opinions. Elle pourrait parfois manquer d'un peu plus de souplesse...

Miroir du Riséd : Ce qu'il y voit est difficile à décrire, même pour les yeux les plus avertis. Il y a des formes, des couleurs. Leur abstraction est frappante. Elles s'entremêlent pour former des motifs étranges et déroutants, qui peuvent aller jusqu'à mettre mal à l'aise. On peut parfois y distinguer des visages, des expressions faciales, des plus torturées aux plus exaltées. Elles apparaissent avant de s'effacer aussitôt, se tordant en d'étranges courbes asymétriques. D'étranges ombres peuvent être aperçues dans le recoin gauche du miroir, et elles sont impossibles à déchiffrer. Le miroir du Riséd est aussi le miroir de son instabilité mentale.

Épouvantard : La plus grande peur de Theodore, et celle dont l'épouvantard prendrait indéniablement la forme est celle de la foule. Non pas la foule normale, saine et habituelle des salles de classes ou des centre-villes - une foule oppressante, les sourcils froncés et la bouche déformée. C'est une peur dont il ne parle pas, et il est difficile de dire dans quelles circonstances celle-ci a fait son apparition. Fait-elle allusion à une expérience réelle ? Son agoraphobie semble effectivement obéir à d'étranges règles... Il se sentira alors opprimé et perdra initialement le calme qui semble lui être propre. Puis, son esprit reprendra le dessus - un riddikulus jaillira alors, sans plus d'explications.

Amortentia : Les odeurs qui attireraient Theodore seraient diverses et variées, car c'est la différence qui l'attire. Il y aurait tout d'abord le parfum rassurant de la pluie sur la peau et les vêtements, l'odeur de l'humidité restant près du corps après une journée passée en Angleterre. Puis, celle du café - celui qui l'a accompagné tout au long de ses études et qui est encore là, chaque matin à sa table de travail. Une odeur chaude, emmenant avec elle des images d'exotisme et d'idéaux éloignés. Finalement, une odeur métallique, abrupte et rappelant les pièces de Gringotts et le sang. Une odeur vive et agressive qui rappelle que la vie est courte et qu'elle peut prendre fin instantanément.

Compétences magiques

Duels : .../10
Potions : .../10
Métamorphose : .../10
Sortilèges : .../10
Légilimancie : .../10
Occlumancie : .../10
Quidditch : .../10
Divination : .../10

Astronomie [Nom fém.] (latin astronomia, du grec astronomia): Science qui étudie les positions relatives, les mouvements, la structure et l'évolution des astres.

L'astronomie est une science que Theodore aime appeler « nocturne. » C'est dans les milles et une nuits blanches qu'il a passé que sa passion des étoiles a pu grandir, et y trouver sa substance nourricière. Parmi celles-ci, quatre nuits marquèrent un tournant dans son existence.

I. Nuit du trente-et-un juillet mille neuf-cent soixante-trois.
• Theodore Noble, dix ans trois-quart.

Dans la large chambre de l'aîné des fils Noble, Theodore ne pouvait trouver le sommeil. Des visions troubles venaient perturber ses songes, et aucune forme de repos ne semblait lui être accessible. Le garçon essuya du revers de sa manche ses yeux larmoyants. De l'autre côté de la maison, à quelques chambres seulement, Olympus Noble, souffrait d'une terrible et longue mort. Il était le seul frère que possédait Theodore - de deux ans son cadet. Malgré son jeune âge, Theodore pouvait ressentir avec violence la haine envers sa maladie, et l'injustice primaire de sa vie si courte. Il lui avait été interdit de jouer avec Olympus quand ses yeux ont commencé à se révulser. N'ayant qu'une idée approximative du temps, il estimait que deux semaines s'étaient écoulées depuis ce jour. Depuis, les murmures des femmes de ménage et des infirmiers ont laissé entendre que chaque heure qui passait apportait son lot de désespoir. Il entendait ses parents se déchirer - et ainsi, son enfance s'échappait tout comme le souffle de la vie quittait Olympus.
La mort. Quand chaque enfant vient à comprendre que celle-ci est une part inhérente de la vie, alors s'envole les années d'insouciance et les simples plaisirs de l'existence. Vivre devient alors une attente, et l'épée de Damoclès au-dessus des crânes inclinés de chacun se métamorphose en horloge. Il sentit monter en lui une tristesse infinie. Il faudra un jour se rappeler des moments passés ensembles, de l'harmonie familiale, des petits détails de la vie quotidienne - car toutes ces choses n'existeront plus dans le présent. Il voulu prendre une feuille de papier et y faire une liste d’événements à ne pas oublier. Mais, toutes ses affaires avaient été rangées dans des valises pour son futur départ à Poudlard. Alors, il se leva, frissonnant à la sensation du sol froid sous ses pieds mais refusant catégoriquement de porter des chaussettes, et se dirigea vers la fenêtre.
Sa chambre était située à l'avant dernier étage du château - alors, depuis son hublot sur l'univers, il pouvait voir les arbres et les forêts. Mais il choisit de lever les yeux, cherchant du regard une étoile à regarder. Ses yeux se posèrent sur Algol, se situant dans la constellation de Persée. Il les ferma aussitôt, et prit une longue inspiration.
« Chère étoile. S'il te plaît. Exauces mon souhait. Ne laisses pas mon frère mourir, parce qu'il est trop jeune. Il faut qu'il vive, sinon mes parents ne seront pas heureux et moi non plus. Guérit sa maladie, et laisse nous tous vivre très longtemps. Il ne faut pas laisser faire ça. S'il te plaît. S'il te plaît. »
Algol. Un point dans le ciel. Étoile à éclipses de magnitude deux, qui varie périodiquement tous les deux jours et vingt-et-une heures.
Olympus mourut.

I. Nuit du deux décembre mille neuf-cent soixante-huit.
• Theodore Noble et les garçons du dortoir des Serdaigles, quinze ans.
(...)