Sirius + Bad blood

Baguette : C’est une BIEN BELLE baguette (à défaut d’être BIEN GROSSE - hein James) en Tremble (ce qui ne l’empêche pas d’être bien agile) avec en son coeur un crin de licorne, bien dure (pas comme ta mi-molle James) de 20,5 centimètre (oui, je sais, James, elle est plus courte.) Peter ricane discrètement, Remus lève les yeux et pense surement qu’on en fait trop, encore une fois. Bien Moony ! Quoi d’autre ? Oh, c’est une baguette de révolutionnaire, imaginez un peu la tête de madame ma mère quand Ollivander la présentée. Pas de doute, elle doit être entrain de blâmer le marchant pour mon échec. Quoique non, c’est moi la mauvaise graine, la honte, l’ignominie.  


Miroir du Riséd : Parfois, il n’y a rien à voir, qu’un reflet. Parce qu’il est bien, comme ça, il a enfin trouvé l’équilibre, au côté de James, entouré de Remus et Peter, à voir son meilleur ami faire des pats de fourmis avec Lily. Il est bien, comme ça, non ? Et il se souvient de lui, la tâche au tableau, le nom maudit. Il se souvient de la tâche sur la tapisserie, et soudainement ce n’est plus suffisant. Oui, s’il devait voir une chose, cela serait peut être juste ça, un certificat de Naissance, et au lieu d’être écrit l’infâme Sirius Black, serait rédigé en courbe joyeuse Sirius Potter. Si simple et pourtant, impossible. On ne revient pas en arrière, on ne change pas son sang. On peut s’en foutre par contre. Et parfois, il y arrive.


Épouvantard : As-tu peur du noir, Black ?
Non.
Bien sûr que non.
Son épouvantard, c’est James. C’est Remus. C’est Peter. C’est sa famille qui détourne le regard. C’est sa famille, celle qui compte, qui le juge infâme encore une fois. C’est les perdre dont il a peur. Parce qu’il n’est pas suffisant, ou pire, s’ils venaient à mourir. L’indépendant et le fier Sirius Black ne serait finalement qu’un bon chien fidèle trop attaché à ses humains favoris.


Amortentia : Lui vivant, jamais il ne mettra son nez dans cette potion. Dire qu’il trouve ça ridicule est un euphémisme. Sirius devient rarement violent ou emporté (hum.) mais il a promis solennellement devant tous les Gryffondor que le premier qui le forçait à sentir cette connerie se retrouverait marqué par le sinistros. Si c’était une grosse blague avant, depuis que la timbrée de Trelawney dit à qui veut l’entendre que Black est marqué par le tristement célèbre chien noir, plus personne ne s’ose à l’emmerder sur le sujet. Dans les faits, c’est aussi que tout le monde s’en fou, cela fait bien longtemps que James a réussi à ruser en mettant quelques goutes de la potion sur les draps de son propre lit. Black n’est toujours pas au courant de la supercherie, mais il s’est effectivement réveillé avec une lourde odeur de whisky pur feu combiné à celle d’un gros gâteau familiale bien sucré (comme ceux qui décorait la table des Potter régulièrement, oui) et celle d’une feuille de mandragore (ça laisse des marques de telles conneries) dans le nez. Il a fallu beaucoup de courage à James pour ne pas exploser de rire alors que Sirius était mi-perplexe mi-attiré par l’odeur du lit de son meilleur ami. A l’occasion cela ressort, et le pauvre padfoot ne comprend toujours pas. Mais rien ne reste jamais secret bien longtemps. Il aura le fin mot de l’histoire. Dommage que James n’est pas actuellement peur du Sinistros - pas de celui là en tout cas.

Compétences magiques

Duels :8/10 Faisant parti de ses branleurs brillants, Sirius est carrément doué en duel (pas en modestie en revanche) bon, on dit qu'il n'arrive encore qu'à la cheville de sa cousine détraquée, mais il faut croire qu'il a ça dans le sang.
Potions : 6/10 Ça se débrouille, lorsque ça se motive. L'art de la tambouille dans un chaudron est quand même clairement un art magique mineur pour le toutou qui a la bougeotte.
Métamorphose : 10/10 Sirius Black est un véritable dieu, répétez après moi ... Voilà. Même si son habilité à courir dans la forêt sur quatre pattes est secrète, Sirius pouvait transfigurer n'importe quoi.
Sortilèges : 7/10 Sirius Black n'a rien à envier à personne. Pas même à son poto à bouclette.
Légilimancie : 0/10 La discipline s'approche trop de la magie noire pour lui, c'est le genre de matière dans laquelle sa famille de timbré excelle, il ne veut pas s'en approcher.
Occlumancie : 3/10 Il sait qu'il devrait être meilleur. Il ne l'est pas. Voilà. Allez voir ailleurs s'il y est.
Quidditch : 5/10 Il est décent... Après forcément si on le compare à celui qui lui est toujours accroché, il n'y a pas photo. Mais on ne peut pas tous être un Potter.
Divination : 1/10 la matière de la branlette intellectuelle, ou plutôt de l'absurde et outrageuse imagination. S'il ne profitait pas tant de la chaleur de la salle de divination pour dormir, il aurait surement pu atteindre des sommets. Il a surement autant le troisième oeil que la Trelawney...

Il a ce profil aristocratique, ces traits fins mais sévères, ces cheveux noirs de geais qui contrastent une peau laiteuse un peu maladive. Il a cette posture, ce port de tête fier, cette élégance dans le regard. Il a cet ADN, ce terrible ADN, et cette foutue génétique. Il a ce je ne sais quoi qui le rendrait parfait pour rentrer sur une photo de famille. Mais il a ce rictus un peu prétentieux mais profondément amusé qui illumine sa silhouette. Il a cette cravate rouge et or qui jure avec son sang. Il a cette étincelle de défit et de rébellion qui brûle dans son regard. Il a ce rire si heureux, cette vie dans les prunelles, cette bonté au creux de la main lorsqu’il n’est pas trop occupé à se donner en spectacle. Il a cette force insolente, cette colère dans les os, ces idéaux dans le coeur. Et c’est tout ces détails qui crient et ne font de lui qu’une tâche calcinée sur une tapisserie familiale.

Assit en équilibre sur un siège à roulette - chaise moldu à l’assise souvent tournante avec de petite roue aux pieds pour pouvoir glisser dans la boutique sans se fatiguer - les deux pieds sur le comptoir, Sirius Black fume. Non. Il travaille. Il surveille en faite, distraitement, mais avec beaucoup d’attention et d’intérêt, une jeune moldue qui fouille dans les bacs à disque. Parfois il rit, éclat de joie pur et brut. La fille est absorbée par le large choix de vinyle de la boutique. Régulièrement, Sirius d’un mouvement particulièrement nonchalant retire ses pieds du comptoir, glisse silencieusement jusqu’au lecteur de vinyle et en change agilement pour pour la voir sursauter doucement. Elle vient payer ses achats et professionnellement - mais pas trop c’est Sirius Black for gods sakes - il l’encaisse et souffle naturellement « Je fais la fermeture ce soir… » La moldue rougit, de ce rouge tendre poupée qu’on les jeunes filles impressionnables.

Le soir, elle est là, évidement. Sirius sourit, avec ce petit rictus amusé, charmant et certes un peu agaçant. Il a l’insupportable air de maîtriser la situation, la fille rougit et se pince déjà la lèvre alors qu’elle sent son regard sur elle. Il la détaille alors qu’elle enroule ses doigts autours de ses cheveux, et il se dit que décidément, les moldues ne sont pas bien différentes que les sorcières, sinon peut être encore plus impressionnable. Il a une cigarette roulée au bout des lèvres, comme à chaque fois qu’elle la vu pense-t-elle en ce demandant s’il a remarqué qu’elle vient de plus en plus dans la boutique ces derniers temps. Il lui temps une bière ouverte, elle s’en saisit, il file déjà vers le lecteur de vinyle. Ah oui, pour les nons initiés, un lecteur de vinyle est une machine moldue pas si complexe qui permet d’écouter de la musique, enregistrée sur, et bien, des vinyles. Les premières notes résonnent.

« What’s your name ? » souffle-t-elle en trempant ses lèvres dans la bière.
« Sirius Black »

La fille rit doucement alors que sa tête rebondit au rythme de la chanson qu’elle reconnaît être comme Paint it Black. Il voit dans ses yeux qu’elle est déjà conquise, que tout ce qui va suivre n’est qu’une formalité, il n’est pas sur de savoir pourquoi il s’en embarrasse, surement pour avoir l’air plus décent qu’il ne l’est, ou pour ne pas se faire tirer les oreilles par James.

« Who are you Sirius Black ? » souffle-t-elle du fond de sa bière.

Les filles aiment poser les questions, cela leur donne l’impression de maîtriser la conversation. Elles ne se rendent même pas compte qu’elles ouvrent la porte pour se faire embobiner.

« Do you really want to know ? »

Il lui tire un nouveau rire. Il a cette manière de draguer si peu discrète qu’elle fait rire. Elles se sentent en sécurité parce qu’elles le voient venir. C’est ce qu’elles pensent en tout cas. Mais à chaque fois qu’elles rient de sa bêtise, de son absence de subtilité, de son aura de mystère presque trop travaillée, elles sont un peu plus conquise. Elle hoche la tête, avide d’entendre la suite.

« I’m someone unbelievable. Are you ready to believe me ? » murmure-t-il près d’elle. Elle va répondre oui, bien sûr, elle ne le croira pas, mais ce n’est pas l’important, elle sera subjuguée par l’imagination qu’elle lui prêtera.  

« i’m a wizard ! »

Elle éclate déjà de rire, lui fait des gros yeux qui veulent dire « sérieusement… » et pourtant elle reste pendue à ses lèvres, elle ne dit rien, elle attend la suite. Elle ne le croit déjà plus, mais elle veut savoir ou il va l’emmener. Avant de commencer, il change le vinyle, la pièce s’emplit de I was young when i left home de Bob Dylan. Il sourit, un sourire un peu dramatique, accompagné d’un regard profond qui la fait déjà fondre.

Il lui dépeint l’univers. Cette société manichéenne ou les méchants ont le sang-pur, la peau albâtre, les yeux des glaces et les cheveux ébènes, ou les victimes sont des gens comme elle aux dons un peu particulier. Il se trouve un peu poète. Elle n’est pas sure de tout comprendre. Il la voit froncer les sourcils, se pincer la lèvre, il laisse tomber la poésie pourrave, les métaphores foireuses, et la voix suave. Il résume. Les sang-purs, sorciers de génération en génération, qui n’ont jamais accueilli de moldu dans leur famille - première parenthèse pour lui expliquer what the fuck is a muggle (elle rit, la sonorité de ce mot ne ressemble à rien, d’ou tire-t-il donc toute son imagination)- mariage entre cousin, désordre mentaux, riche, puissant, et pour une partie d’entre eux très traditionaliste et batshit crazy ! Les sang-mêlés, la classe moyenne, c’est… c’est… (il cherche quelques choses pour comparer avec le monde des moldus, il se rend compte qu’il n’y connait pas grand chose… il laisse tomber) et les nés-moldus qui naissent comme elle, et se retrouve être des sorciers. Elle rit toujours, elle ne s’arrête pas de glousser, tout en étant très attentive.

« So I might be one too ? » souffle-t-elle amusée
« Might be » répondit-il. Non bien sûr que non, elle risque pas, mais à quoi bon lui gâcher le plaisir, il ne compte pas la revoir… Et quand il en aura finit, elle ne le croira pas.

Il parle de sa mère, cette statue de glace et d’élégance qui pense que son sang est d’or et que celui des autres est de boue. Il présente son père, figure austère et dure, méchante. Il raconte le manoir familiale, cette maison qui disparaît entre deux appartements moldus, ou il n’y presque pas de lumière, et ou les tentures sentent l’opulence, la poussière, et les années 1800. Il devient plus mystérieux encore lorsqu’il parle de magie noire, des soirées mondaines, et de ses terribles cousines. Sa voix s’adoucit étonnement lorsqu’il présente son petit frère, un bambin adorable, doux et curieux. Il lui raconte l’ennui, l’absence de liberté. Tu ne parleras pas mon fils. Tu ne penseras pas. Tu feras ce que l’on te dit. Il détaille dramatiquement, le génie du lavage de cerveau qu’ils subissent. Ils sont l’élites, les puissants, ceux qui n’ont même pas leur propre mot à dire dans leur propre maison. Il appuie sur le pathos de la situation, sur l’enfance malheureuse, sur les parents intolérants et malsain, et pourtant sous les mots faciles, sous le sourire mystérieux, ses doigts se crispent autour de sa bière, sa mâchoire se verrouille et durcit légèrement son sourire.

Il peut en plaisanter, il peut grossir les traits, parce que c’est ce qu’il fait de mieux, parce qu’on ne peut pas lui retirer ça, cette carapace d’humour même pas subtile. Mais il pense à cette nuit d’été, au dîner glaciale qu’il partage encore avec sa famille, à la question qui ne lui est pas adressée - on ne lui adresse plus de question, on ne veut surtout pas avoir ses réponses - il répond tout de même, parce que Regulus ne le fera pas, parce qu’il faut bien que quelqu’un parle. Il pense à sa mère qui se redresse glaciale et pourtant furieuse. Il pense à la baguette qui se lève sur lui alors qu’il détale en courant dans sa chambre. Il se souvient de la poignée de seconde qu’il lui faut pour boucler sa valise, redescendre dans la salle mangée hurler à Regulus un « Open your eyes » avant de disparaître dans la nuit, tremblant, le coeur en travers de sa gorge battant à tout rompre. Il se souvient de l’errance jusqu’à la maison des Potter, ainsi que de la chute d’adrénaline. Il se souvient du sourire insupportable de branleur qui maquille son visage pour détourner le regard de ses yeux rouges alors qu’il sonne chez les Potter au milieu de la nuit. Il se souvient de l’insolent « James didn’t told you that i was coming ? » qu’il lance à Mrs Potter. Il sent encore la main tendre et chaleureuse sur sa nuque alors qu’elle l’invite à l’intérieur « You know there is always a place for you here. » ajoute-t-elle alors qu’il laisse surement tomber le masque d’adolescent rebelle pour deux secondes. Il peut en rire, mais il se souvient de tout.

Mais tout ceci n’a pas sa place ici dans le récit, il fera tout tenir en quelques phrases prononcées tout en sortant les violons. Il lui arrachera une larme surement, un regard d’admiration, ainsi que le prix de la meilleure interprétation masculine. Il a fait ses recherches, il s’est laissé traîné par une fille au cinema une fois. Souffrance. Plus jamais. Il préfère faire ses propres films. De préférence un ou il est en plus le personnage principal.

Il change d’ambiance. Il reprend un sourire brillamment heureux sur le visage. La fille est quand à elle, comme toujours, intriguée, amusée, sous le charme. Rien de bien compliqué pour lui vraiment. Il prend une gorgée de bière, se rallume une cigarette, change de vinyle. Quelques secondes plus tard Anarchy in the UK des Sex Pistols résonne. Il sourit, un sourire brute et heureux. Il reprend le récit. Il explique Poudlard, un château invisible où sont formés tous les jeunes sorciers répartis dans quatre maison. Il raconte Serpentard, Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle. Il exagère sans doute, les qualités de certains, les défauts des autres. Il explique comme il ne devait pas y avoir de surprise pour lui. Les Black vont à Serpentard. Il s’en plaint bien sûr, à peine pour une question d’idéologie, mais parce qu’il a rencontré un chouette garçon dans le train, et que c’est un Potter. Et les Potter, eux, ils vont à Gryffondor. Il a un air gamin lorsqu’il commence à raconter tout ça. Retournement de situation, tambour battant, feu d’artifice, le vieux choixpeau qui le répartie part au contrepied de ce qu’il doit faire. Aussitôt posé sur la tête du Black, il lâche un murmure appréciatif « That’s new », gamin, lui, il a son sourire qui lui brûle les lèvres, « Gryffondor » il a juré entendre un silence estomaqué de quelques secondes dans la salle. Un Black, à Gryffondor ! Il raconte comme il s’est levé fier, comme il s’est arrêté quelques secondes pour regarder la table des Serpentard ou il reconnaissait un certain nombre de tête. Il avait croisé le regard glaciale de sa cousine, il a eu un sourire insolent lorsqu’il lui a fait un signe d’au revoir de la main. Il dit qu’il s’est senti comme chez lui à l’instant ou assis à la table des rouges et ou, James Potter l’a rejoint soufflant dans un rire « I knew you could make it » Il continue, sans perdre le rythme, il attrape le siège à roulette et s’élance dans une allée. Elle s’est assise sur le comptoir, et elle le regarde en riant. Elle glousse presque lorsque Sirius trouve le moyen d’embrasser ses jambes en passant à pleine vitesse. Il entreprend de raconter Poudlard, les sept années, sans rien oublié. Il commence par les meilleurs, dépeint James, le sang-pur égocentrique au grand coeur.

« More than you ? » elle demande, avec une certaine insolence.
« That… depends. » répond-il amusé.

Il dit comme ils ont pu devenir des jumeaux démoniaques, comme il a retrouvé un frère et une famille à mesure qu’il perdait la sienne. Il fait une rapide parenthèse pour raconter comme il avait fuit de la maison, comme il avait perdu Regulus pour Serpentard et il ne savait pas quoi d’autre encore. Il la noie vite dans le bocal, cette parenthèse douloureuse, il ne tarit pas d’éloge sur James - il a intérêt à être content - et commence à expliquer Remus. Remus, c’est tout une histoire, vraiment, à part entière, et quelque part, il dit, c’est la colle de leur petit quatuor. Est-ce qu’ils auraient été aussi soudé s’ils n’avaient pas cherché à se transformer en animagus pour lui ? Il raconte donc les animagus, il aboie gaiement pour lui prouver que oui, oui, il fait un bon chien. Il dit qu’il ne veut pas se transformer devant elle, il sait comme les moldus aiment les chiens, elle tomberait folle amoureuse de lui s’il le faisait. Elle rigole en levant les yeux au ciel, il est bien présomptueux le Black. Il prononce le mot loup-garou avec une voix sombre et il lui arrache un frisson. Il ajoute que c’est le plus adorable des loup-garous, certes il en a pas rencontré d’autre, mais Remus, c’est presque une peluche. Il raconte Peter, le loyal, l’admirateur. Il s’arrête pour chercher ses mots. Parce qu’il l’aime, le petit Pettigrew, ce n’est plus vraiment une question maintenant, mais il doit avouer que plus jeune, Peter a titillé l’élitisme de Sirius et qu’il s’est souvent demandé ce que c’était que ces boucles blondes qui les suivaient partout James et lui. Alors oui, il est pas aussi sociable, extravertie, doué, mais il est volontaire, drôle même lorsqu’on lui laisse l’occasion de l’être, et il est toujours là pour eux, et ça, ça mérite bien toutes les amitiés du monde. Il embellit le tableau, fait deux les quatre dieux vivants de Poudlard - rien que ça - mais après tout, les Maraudeurs sont clairement rentré dans la légende, et il sait d’ailleurs qu’un jour, quelqu’un tombera sur leur carte, et qu’à leur tour, ils règneront sur le château. Il passe sous silence quelques farces vaguement dangereuses, et leurs comportement légèrement limites envers un certain Severus Snape. Quoi ? Il aurait eu quelques remords si ce dernier n’était pas un crétin prétentieux, sale, de Serpentard. Il imagine déjà ce dernier avec la trop fameuse marque, et au fond, quand il s’énerve, il se dit que cela n’aurait pas été si grave que ça, s’il était mort. Dans les faits il ne le pense pas vraiment, James a surement raison. Ils ne sont pas des tueurs. Il faut croire que lorsqu’il pense à sa famille, à la maison dans laquelle il aurait du être, et à ceux qui se tatouent de noir pour justifier les actes les plus infâmes, il a tendance à ne plus être très raisonné. Mais il raconte comment il est rentré dans l’organisation la plus classe de l’histoire sorcière. Bon d’accord, on a d’avantage demandé à James… Mais on sait que si on demande quelque chose à James, on demande quelque chose à lui. Et puis pour gagner cette guerre, on a bien besoin de tous les volontaires. Et honnêtement si le vieux barbu à demandé d’abord au Potter, c’est surement parce que ce dernier était Préfet en chef… Comment ce petit miracle est arrivé d’ailleurs ? Bonne question. Sirius a monté une théorie comme quoi même le corps enseignant en a eu marre de voir James se prendre des râteaux de la part de Lily, et qu’ils ont décidés de lui donner un coup de main. Enfin quoiqu’il en soit, ouai, voilà, Sirius Black, dans toute sa splendeur, avec comme principal défaut un sang de détraqué qui lui confère un tempérament un chouilla emporté. Elle applaudit, pour la fin de l’histoire, elle est conquise - mais encore une fois, elle l’était avant même d’entrer dans la boutique et de le rencontrer donc…

« Why a wizard would want to work here tho ? » demande-t-elle tout de même, perplexe.
Sirius n’ayant pas vu venir cette question reste con quelques secondes « Because the music is good. » finit-il par dire à la va vite. La vrai raison, elle fait vraiment trop gosse rebelle de riche. C’était un peu son ultime bras d’honneur à une famille qui s’en fou surement désormais. Il n’a de Black plus que le nom.


Il finit de raconter son aventure à ses trois amis autour d’un très bon verre de whisky pur feu, et fait naturellement face à un James mort de rire, un Peter impressionné, et un Remus avec une mine horrifiée. James lui souffle un « Well done » qui est bien sûr de mise. Peter demande sans trop avoir réfléchit surement « So… with the girl ? » Sirius ricane et répond avec naturel « That’s not what’s really important in the story… » Donc de toute évidence Peter ne saisit pas la morale de l’histoire… Pas sûr qu’il y en ait une d’ailleurs. Remus, quand à lui ne se remet pas et s’étrangle avec un « Are you insane ? You told her everything… What if she tells the story… ? » D’accord, la dedans, il est surement plus choqué du faite que son secret de loup garou est été révélé. « She won’t. She didn’t beleive me anyway… Not that it was the point…» En même temps il ne lui avait rien prouvé non plus. Et puis … fallait bien vivre un peu dangereusement.