marlene † oh heaven i wake with good intentions but the day it always lasts too long

Baguette : 24 cm, bois de sapin et ventricule de dragon, qui a mis le feu à un de ses devoirs quand elle s'est énervée, un soir, après avoir passé trois heures à disserter sur la mauvaise personne.

Miroir du Riséd : Elle n'en a pas encore parlé autour d'elle, ni s'est vraiment fait à l'idée, mais, un jour, elle aimerait travailler au ministère et faire en sorte que les inégalités entre les hommes et les femmes disparaissent.

Épouvantard : Un cygne. Petite, alors qu’elle jouait avec sa sœur près d’un lac, un cygne s’est approché d’elle. Croyant qu’il voulait s’amuser avec elle, elle a été trop brusque ce qui a amené l’oiseau à s’attaquer à elle. Depuis, elle fuit tous les cygnes et de plus en plus les oiseaux de toute sorte. Il n’est pas rare de la voir quitter précipitamment le lac ou le parc dès qu’un cygne ou un oiseau s’approche de trop près.

Amortentia : Un chewing-gum à la fraise, souvenir d'un amour fugace et estival avec un moldu quand elle avait 12 ans (cette odeur lui rappelle le bonheur dans lequel elle nageait à cette époque) ; du bois de cèdre qui lui rappelle de nombreux parfums, notamment celui de son père et des coquelicots, souvenir du champ qui était derrière sa maison, champ dans lequel elle a souvent joué avec sa soeur et bien d'autres.

Compétences magiques

Duels : ☆☆☆☆☆☆☆☆
Potions : ☆☆☆☆☆
Métamorphose : ☆☆☆☆☆☆☆☆
Sortilèges : ☆☆☆☆☆☆☆☆
Légilimancie : ☆
Occlumancie : ☆☆
Quidditch : ☆☆☆☆☆☆
Divination : ☆☆

Elle regarde cette chose avec dégoût. Une grimace sur son visage, elle approche sa main du visage endormi pour appuyer et vérifier qu'elle est bien est réelle. L'enfant bouge tandis que la petite fille fait un bon en arrière. Finalement c'est bien réel. Un soupir sort de sa bouche alors qu'elle s'éloigne, craignant une réprimande de sa mère. Elle a encore du mal à croire que cette chose lui prend toute l'attention de ses parents depuis des mois. Comment peut-on appeler ça une soeur alors qu'elle fait tout pour garder les parents pour elle ? Comment peut-on lui demander d'être gentille avec elle ? Le bébé bouge encore avant de se mettre à hurler et pleurer. Marlene grimace une nouvelle fois et s'éloigne un peu plus. « Marleeeene, c'est toi qui a réveillé ta soeur ? Tu sais très bien que Magdalena doit dormir ! » « Mais... » « Pas de mais ! Maintenant va dans ta chambre et laisse-la tranquille. Elle a besoin de dormir. » Sa mère lui jette un regard sévère, regard qui change bien vite quand elle s'approche du bébé. La petite blonde râle dans sa barbe, se demandant si elle ne peut pas échanger le bébé contre une licorne ou juste le jeter à la poubelle pour qu'elle soit tranquille. C'est vrai, pourquoi devrait-elle supporter tout ça alors qu'elle n'a rien demandé ?


Non. C'est simple, clair, net et précis. Non, elle refuse de porter cette robe. D'ailleurs, pourquoi devait-elle en porter ? C'est vrai, elle n'en a pas envie. Les garçons ne doivent pas en porter alors pourquoi elle ? Tout ce qu'elle veut c'est se rouler dans l'herbe, pourvoir grimper aux arbres, ne pas se soucier des possibles tâches qu'elle pourrait faire parce qu'elle joue avec James. Sa mère finit par quitter la pièce, agacée par son comportement. « Marlene, tu mettras cette robe sinon tu seras punie. Je te préviens, c’est la première et la dernière fois que je te le dis, lance-t-elle du couloir. » La petite blonde se renfrogne, jugeant du regard ce bout de tissu qui l'a rend si malheureuse. Les poings serrés, elle cherche un objet qu'elle pourrait lancer contre la porte, pour signaler sa colère, son refus. Ne trouvant rien, elle toise de nouveau la robe, priant pour qu'elle finisse de disparaître d'elle-même. Les secondes défilent, laissant place à des minutes. La sonnette se fait entendre ainsi que les voix des invités. Elle sait que James peut arriver d'une minute à l'autre et elle sait que sa mère ne la laissera pas jouer avec lui si elle ne met pas cette robe. Un gémissement de colère et de frustration finit par sortir de sa bouche tandis que la robe prend feu tout à coup. Surprise et effrayée, Marlene fait un bon en arrière. « Mamaaaaaaaaan, Papaaaa ! »


« Miss ? » Minerva McGonagall sursaute en entendant la voix de la jeune fille. Relevant les yeux, elle découvre une Marlene McKinnon, les cheveux emmêlés et les yeux fatigués. La tête haute, la blonde cherche un moyen de poser sa question sans avoir à tourner autour du pot trop longtemps. « Vous devriez être au lit à cette heure-ci, Miss McKinnon ou au moins dans votre salle commune. Qu'est-ce qui vous amène dans les couloirs et mon bureau ? » « Je n'aime pas les filles de mon dortoir. » Le professeur repose ses lunettes sur son bureau et attend la suite de l'explication avec impatience. On ne lui avait pas encore fait ce genre de remarque auparavant. « C'est vrai, elles pleurent, elles se plaignent. Elles ne parlent que de cheveux et d'accessoires et de choses que je ne comprends pas. En plus, elles ont peur de tout ! Personne ne veut m'accompagner jusqu'au lac. Je veux dormir avec les garçons. » Un haussement de sourcil et ricanement apparaissent chez le professeur. « Well, si les fondateurs ont fait en sorte qu'il y ait des dortoirs séparés pour les filles et les garçons, nous devons faire en sorte que ça le reste. » « Mais... » « Vous vous ferez à la cohabitation avec d'autres filles, Miss McKinnon, j'en suis persuadée. Certaines en valent la peine ! Maintenant, il faut aller vous coucher. Et que je ne vous surprenne pas chez les garçons ! »


« Lilyyyyyy ! Tu ne veux pas râler contre quelqu'un d'autre pour une fois ? J'en peux plus de t'entendre parler de James. Si tu as envie de te plaindre, trouve quelqu'un d'autre pour une fois, comme je ne sais pas... ton copain chez les serpentards ou un prof ou contre la taille des devoirs donnés en divination ! » Le regard furieux de Lily ne tarde pas à se poser sur Marlene. Levant les yeux au ciel, la blonde s'allonge sur le lit de sa meilleure amie, secouant la tête au son d'un groupe célèbre moldu. « Ca vaaa, j'ai rien dit. Tu sais, il n'est pas si énervant que ça. Regarde, j'ai grandi avec lui et tu m'adores ! » Elle se relève sur ses coudes pour offrir son plus beau sourire à la rousse. « Et ne me mens pas, je sais que tu m'aimes. D'ailleurs où est cette petite jupe rouge dont tu m'as parlé l'autre jour ? Il faudra que tu m'expliques comment cette merveille n'est-elle pas encore arrivée chez nous ! »