Alastor ξ Sabbath Bloody Sabbath.

Baguette : Avoisinant les vingt centimètres ( 19.8, pour être précis ) la baguette d’Alastor contient un ventricule de dragon encastré dans du bois de chêne. Finement ciselé, la surface en est légèrement craquelée et griffés par des marques de sorts déviés. Deux anneaux d’argent ornent la garde l’objet et une sphère taillée dans un nœud du bois vient parachever la baguette. Particulièrement efficace dans les sort de désillusion et de désenchantement, la baguette, tout autant que son maitre, possède une certaine réputation en matière de percer à jour les mauvais sorts et annule leur effets néfastes.

Miroir du Riséd : La surface du Miroir refléterait certainement le corps malingre d'un ALastor enfant encadré par son père et sa tante. Bien que sa mère fut d'une importance crucial dans son développement, elle fit plus figure de sergent-instructeur que de douceur maternelle. L'affection qu'octroyé Romina Lockley a son neveu amena rapidement ce dernier à la considérer comme la figure même de la tendresse. Il se reprocha d'ailleurs à plusieurs reprise d'éprouver plus d'affection envers sa tante qu'envers sa propre mère.

Épouvantard : S'il se retrouvait face à un épouvantard - satané créatures - Alastor se verrait complètement nu, le visage tuméfié par des kystes volumineux. Sur ces boursouflures de chairs apparaîtraient des visages miniatures, des bouches, des narines, des yeux et ces habitants parasites déblatéreraient à tous les pensées et les secrets de l'auror ainsi exhibé.

Amortentia : Une eau de Cologne, vestige d'un père inconnu; une bouffée d'air marin pour ramener l'enfant sur les berges de ses souvenirs d'été; les vaporeux délices de bonbons à l'eucalyptus si généreusement distribué par sa tante Romina, seule personne à qui totale confiance fut accordée.

Compétences magiques

Duels : 8 /10
Potions : 6 /10
Métamorphose : 6 /10
Sortilèges : 6 /10
Légilimancie : 6 /10
Occlumancie : 8 /10
Quidditch : 0 /10
Divination : 0 /10

Une odeur de renfermé flottait dans l’atmosphère pesante de la pièce. Quelques rayons de lumière filtraient par les interstices du volet. Des particules de poussières dansaient doucement dans le halo. Si c’était la lumière du soleil ou celle de la lune, cela les occupants n’auraient pu le dire. On en conviendra qu’ils avaient d’autres choses en tête. « AAAAAAH ! » Phoebus Orwell se tortillait sur la chaise, convulsant de douleur. Il tirait en vain sur les sangles de cuir qui le retenaient prisonnier comme si cela pouvait atténuer sa souffrance. Alastor détourna sa baguette de la cible et Orwell cessa de gémir. Il était fébrile et pantelant. « Allez Orwell, crache le morceau. » L’intéressé déglutit et rassembla le peu de salive qu’il pouvait. Il cracha aux pieds de l’auror. « Quel gâchis » ALastor tourna une nouvelle ois sa baguette en direction du mangemort. « Endoloris ! » Des spasmes agitèrent les membres Phoebus. Il tentait de contenir sa douleur en des grognements rauques. En vain. Alastor cessa la torture. Le front de Phoebus perlait de gouttes de sueur. « Allez, Orwell, je veux des noms. » le mangemort ricana. « Je doute que le Ministère approuve vos méthodes. » « Oh mais je pense que nous savons tous les deux que le Ministère est un peu trop laxiste envers les mangemorts ces temps-ci, n’est-ce pas ? » De toute évidence, le mangemort ne devait pas lire la gazette. On en conviendra que c’est difficile lorsque l’on se retrouve enfermé dans un appartement et torturé par un Auror. Le tortionnaire ne laissa pas à la victime le temps de reprendre son souffle et poursuivit la séance. Moody rechignait à utiliser le sort d’Endoloris. Non pas qu’il l redoutais ou qu’il avait peur de quelconques répercussions judiciaires, certaines choses, aussi horrible pouvaient-elles être, relevé de la nécessité. Qui plus est, les instances supérieures étaient, en l’état, biaisé et corrompu par un pouvoir plus grand et plus sombre aussi ne taperaient elle pas sur le doigt d’un auror utilisant les sorts impardonnables mais il est serait qu’elles chercheraient à l’abattre avec un sort dans le dos. Mais après tout, c’était le Ministère qui avait octroyé à ses représentants de l’Ordre l’autorisation d’user de tous les moyens nécessaires, Alastor devait au moins lui reconnaître cela. Toujours était-il qu’il était réticent à l’idée d’user du sortilège de torture. Certes il rechignait, évidemment, à infliger de la douleur inutile, il avait beau être paranoïaque, le sadisme ne figurait pas parmi les bizarreries de sa psyché. Mais là n’était pas non plus le problème Un homme que l’on torture est prêt à dire tout ce que son bourreau veut entendre si tant est que cela fasse cesser la douleur. L’endoloris n’était pas fiable. Alastor avait besoin de certitude. Par Merlin, même quand les choses étaient sûres il avait besoin de les vérifier et revérifier pour être certain qu’elles soient sûres. Le veritaserum aurait été rudement efficace, et infaillible qui plus est mais les ingrédients se faisaient rares en cette époque d’instabilité et le temps était une denrée précieuse qu’il ne fallait surtout pas gâcher. Si l’on voulait éradiquer le cancer qui rongeait la communauté magique, il fallait agir vite et partir dans une chasse aux trésors n’arrangerait rien. Quant à la légilimencie, cela aurait pu être une alternative plus rapide si Orwell ne s’était pas montré un Occlumens aguerri. L’auror détourna sa baguette et laissa à l’autre le temps de reprendre ses esprits. Dans l’appartement voisin, quelqu’un mis de la musique. Les ondes sonores traversèrent sans mal la cloison. Des riffs de guitare endiablés, une voix grinçante. Ce devait être les Furrbacks. Ou peut-être les Midnight Witches. Alastor approuva tacitement les gouts musicaux et reconcentra rapidement son esprit. Phoebus commença alors à hurler, gaspillant rapidement tout l’air que ses poumons pouvaient contenir. « Ne te fatigue pas, crois bien que j’ai fait en sorte qu’aucun sons ne filtre d’ici. » Pour qui le prenait-il, un amateur ? Phoebus le toisa d’un regard noir. « Allez, je sens que tu as beaucoup de chose sur le cœur. Tu sais, les psychiatres moldus disent que– » « Alastor Argus Moody. » « Tu te fous de moi, là ? « « Père : Theodore Marcellus Moody. Mère : Myrcella Agathe Lockley. » Soit. Jusqu’à présent cela relevait de l’information courante. Ce que les personnes aux faits sur les affaires du Ministère ou même les lecteurs assidus de la Gazette du Sorcier seraient à même de savoir. Autant dire tout le monde. Theodore et Myrcella Moody avait leur réputation en tant que représentant de la justice Magique. Héritage honorifique qui pesait parfois sur les épaules d’Alastor, d’ailleurs. « Né à Bannockburn, Ecosse, le 9 Mars 1934. Résultats scolaire très satisfaisant. Bilan psychologique inqui— » « Ca suffit. » Bien, cela relevait désormais d’une brèche de sécurité dans les informations confidentielles détenus par le Bureau des aurors. Phoebus avait commencé à réciter par cœur le dossier d’Alastor. Evidemment ce genre de document n’était accessible à la consultation que par le chef de Service ou le Ministre lui-même. Alastor détestait être dans le noir, il détestait qu’on en sache plus que lui, mais il haïssez qu’on en sache sur son compte plus qu’il ne souhaiterait en révéler, il n’est que logique alors qu’il s’était mis en tête de vérifier le contenu de son dossier confidentiel, bravant la hiérarchie et agissant en secret, pour contrôler ce qu’on savait de lui. Cela aurait pu lui apprendre deux choses. Une : qu’il y avait une taupe ou, pire, collaboration entre le Ministère et les mangemorts. Deux : Que les mangemorts l’avaient sur leur radar. Bien entendu il n’appris aucun des deux pour la simple et bonne raison qu’il le savait déjà. Ce qu’il lui fallait, c’était des visages à mettre sur cette menace fantôme. Il avait bien sa propre liste de suspects mais étant donné que la globalité des effectifs du Ministère y figurait ( pour des motifs aussi anodins qu’un regard de travers lancé un lundi matin lors du début de la pause déjeuner ) il avait besoin d’aide, volontaire ou non, pour la réduire à l’essentiel et pouvoir nommer les élèments indésirables. « Avery ? » Phoebus ne tressaillit pas. « Nott ? » Le mangemort lui répondit en lui lança un sourir en coin en signe de défi. Alastor grogna. Visiblement, il n’allait pas parler. « Endoloris ! » Phoebus convulsa violemment mais ne cria pas bien longtemps. Lorsqu’Alastor brisa le sort, la tête du mangemort s’affaissa lourdement sur sa poitrine. Il était inconscient. Moody soupira. S’il y avait bien une chose que sa mère lui avait appris, c’était qu’une bonne torture réside dans la façon dont on ménage sa victime. Pour qu’elle souffre il est vitale qu’elle soit toujours consciente. « Enervatum ! » Phoebus commença à reprendre ses esprits. Son mauvais quart-d’heure venait d'être prolongé.