Frank ∆ I remember you said "don't leave me here alone"

Baguette :
Ma baguette est faite de bois de Poirier. Le timbré de chez Ollivanders m'a longuement vanté les mérites de ce bois extrêmement résistant et qui développe toute sa puissance dans les mains d'un sorcier au coeur pur. Elle mesure 29,54 centimètres et contient du crin de licorne. Une baguette "pour une personne au service de la magie blanche, extrêmement difficile à corrompre. Aujourd'hui, j'admets avec plaisir qu'elle ne m'a jamais fait faux bond même si, parfois, elle m'a fait quelques farces. Comment une baguette peut être farceuse ? Je me le demande aussi, toujours est-il que je la soupçonne d'être un peu possessive: elle ne m'a jamais écouté lorsque je voulais ensorceler un objet pour impressionner les filles ...  

Miroir du Riséd :
Le miroir aux désirs, on raconte que certains sont devenus fous rien qu'en le regardant. Pour ma part, je ne m'y risquerais pas, mais je suis presque certain de ce que j'y verrais. Après tout, j'ai tout ce que je pourrais désirer: une femme magnifique, le travail de mes rêves et de nombreux amis sur qui compter. A vrai dire, c'est un sentiment ... Je me vois faire face à ce miroir. Mon reflet me fait un clin d'oeil et tend la main vers le bord gauche du miroir avec un sourire béat. Alice entre dans le reflet, je la sens plus paisible, moins torturée par ses idées noires concernant une certaine Lestrange. J'ignore pourquoi mais, je ressens une étrange paix: je sais que j'ai contribué à l'élaboration d'un monde meilleur. Un monde ou je pourrais, enfin, convaincre ma femme de fonder une famille.

Épouvantard :
Je me souviens du jour où, à l'école, on nous a confronté pour la première fois à un épouvantard. Avant qu'il ne vous prenne pour cible, vous ignorez totalement ce qui va apparaitre sous vos yeux et quand enfin votre peur la plus profonde vous fait face, vous comprenez que cela n'aurait jamais put être autre chose. Pour ma part, cette créature prend la forme d'un Inferi. A l'époque, je n'avais jamais eut l'occasion d'en voir un de mes propres yeux, mais j'étais dans la période où tous les adolescents cherchent à tester leurs limites en se faisant peur avec des histoires d'horreur. Pour moi, les Inferi étaient l'incarnation de la mort et, aujourd'hui encore, même si je vois de vrais cadavre, je reste paralysé face à un Inferi. De vous à moi, je n'ai jamais trouvé de Riddikulus capable de me sortir de ma vision de peur ...

Amortentia :
La première odeur venant à mes narines serait celle d'un parc après la pluie qui rappelle un peu celle de l'herbe coupée: un parfum frais et unique qui me rappelle souvent le bon vieux de temps de l'école: quand on courait sous la pluie pour rejoindre le terrain de Quidditch ou quand le printemps commençait à montrer le bout de son nez. J'ai toujours été un amoureux de l'extérieur alors cela ne me surprend pas vraiment.
La seconde odeur est celle d'une bougie que l'on éteint. Je ne saurais mettre de nom sur cette odeur, mais elle représente toute mon enfance et une grande partie de mes souvenirs. Ma mère n'a jamais trop aimé les inventions moldus: je pense qu'elle craignait que quelque chose ne lui explose à la figure, aussi, avant que je ne sache réaliser un Lumos, elle me laissait une bougie près de mon lit le soir. Je prenais toujours beaucoup de plaisir à la souffler et je m'endormais qu'avec cette odeur. Aujourd'hui encore, lors des fêtes de Noël, j'aime beaucoup placer des bougies un peu partout afin de pouvoir les souffler une fois la soirée terminée.
La dernière odeur est celle de l'air marin. Je ne saurais expliquer pourquoi cette odeur m'apaise autant mais je pense que ça a un rapport avec mon premier transplanage. L'un de mes oncles avaient pour habitude, de passer par une plage du Nord de l'Europe, lorsque nous pratiquions le transplanage d'escorte. Aussi, une fois mon permis en poche, je me suis rendu sur cette plage ... Cette odeur iodée fait toujours battre mon coeur plus vite.

Compétences magiques

Duels : 8/10
Potions : 3 /10
Métamorphose : 9/10
Sortilèges : 7/10
Légilimancie : 1/10
Occlumancie : 4/10
Quidditch : 6/10
Divination : 1/10

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eus la chance d'être heureux. Je suis né il y a vingt-et-un ans, à l'hôpital Sainte Mangouste, unique du couple Longbottom, je vins agrandir une famille aimante et quelque peu particulière.  Je me suis souvent demandé ce qui avait lié mes parents, je ne leur trouvais que peu de point commun et pourtant, des années après leur mariage, ils continuaient de regarder dans la même direction. Ma mère a toujours été connue pour son horrible caractère: c'est une femme qu'il ne vaut mieux pas chercher à mettre en colère et j'ai souvent admiré le respect qu'on lui portait sans qu'elle n'ait à dire un mot. Mon père, c'est une autre histoire ... Je n'arrive pas à le voir autrement que comme le grand enfant qu'il est. Je pense que c'est son sourire permanent et son rire à tout épreuve qui ont charmés la célèbre "Augusta-la-Démone" pour en faire un adorable agneau. Enfin ... Voilà le portrait de mes parents. Etrange n'est-ce pas ? J'ai eus, dans un sens, la chance de naitre dans une famille de sang-pur: dans mon arbre généalogique, on ne trouve aucun moldu, et parfois, cela s'en ressent dans les opinions de mes parents. Un peu méfiants face à toutes ces inventions moldues, peu aventuriers, ils ont toujours invité pour que je comprenne la chance que j'avais de vivre dans le monde magique sans pour autant tomber dans les idéologies radicalisées qui peuvent exister parmi nous.
J'ai démontré mon potentiel magique assez jeune: ma mère était quelqu'un d'assez stricte qui avait mis au point une série de règle "indispensable pour faire de l'héritier Longbottom un sorcier accompli". Du haut de mes cinq ans, je n'étais pas d'accord avec certaines, surtout lorsqu'elles concernaient les petits gâteaux sortant du four auxquels je n'avais pas le droit de toucher avant les repas. C'était un jour comme un autre et je regardais avec envie le bocal de cookies installé tout en haut de l'étagère. J'avais été puni pour avoir repeins la collection de carte chocogrenouille de l'oncle Harfang et je me trouvais assis dans la cuisine de la vieille maison familiale, fusillant du regard la porte du salon avant que mes yeux ne se posent sur le dit bocal. Il ne fallut que quelques secondes d'inattention de la part de ma mère pour que le bocal ne se retrouve, mystérieusement, sur mes genoux. Peut être était-ce la joie de savoir que mon potentiel magique s'exprimait enfin, toujours est-il que ma mère leva immédiatement la punition pour faire la fête.

Mon enfance a toujours été heureuse, oui. Simple dans un sens, mais bien entourée. Comme tous les enfants de l'Angleterre magique, j'ai reçut ma lettre pour l'école de magie de Poudlard à l'âge de onze ans. Etant le seul enfant de la famille, j'angoissais énormément quand à cette "aventure" qui m'attendais. Je n'avais ni frère, ni soeurs pour me rassurer ou me taquiner, je n'avais aucune idée de ce qui se passerait. Lorsque le grand jour arriva, j'eus l'impression que le mur magique de la gare ne s'ouvrirait pas sur moi: il n'en fut rien. Ma mère disait souvent que j'avais hérité de ses traits physique mais que je tenais bien plus du caractère de mon père que du sien. Ce premier trajet vers Poudlard donna l'occasion à tous de découvrir la maladresse légendaire des Longbottom: glissant sur ma cape de sorcier, en voulant descendre du train, je finis fesses-à-terre sur le quai de la gare, sous les regards amusés de quelques élèves.
Le Choixpeau m'envoya à Gryffondor, ce qui n'étonna pas vraiment mes proches.
u.c.