Lancelot x Si votre but c’était de séduire les dames, fallait faire chevalier.

Baguette : « Vous savez, le futhark est le meilleur moyen à ma connaissance d’agrémenter un objet de potentiel magique. Tenez, regardez ma baguette, par exemple. »
Lancelot sortit l’objet susnommé de sa poche et la tint à la verticale entre deux doigts à la vue de tous ses élèves. Les plus éloignés se penchèrent en avant, d’autres se levèrent pour s’approcher silencieusement sans que le professeur ne sourcille ; il leur laissa le temps de lire les trois runes inscrites dans le bois d’épicéa, un mince sourire amusé aux coins des lèvres, avant de reprendre la parole. D’ordinaire, il n’aurait pas hésité à demander à son jeune public de lui traduire les inscriptions, mais il s’agissait d’un des premiers cours qu’il donnait à cette classe-là et il se sentait assez miséricordieux pour ne pas trop les assommer dés le départ.
« Geƀô, Naudiz, Ingwaz – vulgairement traduit : don, glace, son. » Sur son injonction, une gerbe d’étincelles s’échappa de sa baguette pour aller écrire l’alphabet phonétique des trois runes au tableau tandis qu’il continuait de dicter. « Et comme vous êtes tous assez malins pour avoir choisi ma matière en option, je suis sûr que vous avez déjà tous devinés leurs effets, n’est-ce pas ? Don pour augmenter le potentiel magique de son cœur en crin de licorne, glace pour la rendre autrement plus difficile à contrôler si d’aventure on venait à m’en  désarmer, son pour la rendre discrète au possible – » là, Lancelot se pencha légèrement en avant, comme sur le ton de la confidence. « l’avez-vous entendu émettre un quelconque bruit, lorsque je lance des sorts ? »
Certains élèves prirent l’initiative d’hocher la tête et, satisfait de son petit effet, le professeur se redressa en rangeant sa baguette, son air malicieux ne tardant pas à s’estomper pour une mine plus grave, presque exagérée de sévérité, lui qui ne perdait jamais une occasion de faire jouer ses zygomatiques.
« Mais ceci est une pratique interdite, les jeunes. Les détenteurs de baguette enchantée runiquement risquent Azkaban, alors je compte sur votre discrétion – j’ai un don pour reconnaître les menteurs, et je n’hésiterais pas à employer des moyens drastiques si l’un d’entre vous se sentait l’envie d’aller cafter, pigé ? »
Le manège dura quelques secondes, mais Lancelot ne tarda pas à éclater de rire devant la mine mortifiée des gosses ; il entendait déjà McGonagall venir lui demander quelle ânerie il avait encore raconté aux troisièmes années, par Merlin ! avec son air de pince-sans-rire et son accent so brittish lorsqu’elle s’efforçait de prononcer son nom de famille – et qui lui enlevait par là même toute once de menace. Décidemment, cette vanne marchait à tous les coups, et il ne se lasserait probablement jamais d’en baratiner les nouveaux arrivants.  

Miroir du Riséd : Décrivez ici ce que votre personnage verrait s'il faisait face au miroir. Autrement dit, quel est son désir le plus profond ?

Épouvantard : Décrivez ici la plus grande peur de votre personnage, celle en laquelle un épouvantard pourrait se transformer.

Amortentia : Décrivez ici les odeurs (généralement trois) que sentirait votre personnage en présence d'Amortentia, et à quoi ou qui ces odeurs sont associées, ainsi que leur importance pour votre personnage.

Compétences magiques

Duels : 10/10 – Si Lancelot est un excellente duelliste, il le doit en grande partie à sa connaissance des runes ; le futhark gravé dans sa baguette et ceux qu’il dessine dans l’urgence de quelques mouvements de poignet sont comme d’autant de cartes cachées dans ses manches pour lui accorder une puissance redoutable. En outre, l’adrénaline du combat lui permet de canaliser son intarissable énergie et sa connaissance en sortilèges lui octroie d’innombrables possibilités le moment venu.
Potions : 0/10 – Lancelot n’a jamais été doué pour ça ; tout au plus serait-il capable de vous tenir un flacon le temps que vous le remplissiez, mais c’est là que s’arrête ses connaissances en la matière. Quelques souvenirs de sa scolarité lui permettent de ne pas paraître tout à fait ignare, mais c’est un art trop méticuleux pour sa maigre patience, sans compter que les recettes ne cessent d’évoluer ; lui qui n’en suit absolument pas l’actualité, il s’est très vite retrouvé paumé et se contente de ses souvenirs obsolètes.
Métamorphose : 7/10 – Ni animagus, ni métamorphomage, la seule maîtrise en métamorphose de Lance se résume à sa baguette et à ses runes ; ce qui est déjà beaucoup, en soi, et il ne rate que très peu ses enchantements.
Sortilèges : 10/10 – Sans doute son domaine de prédilection après les runes, Lancelot s’intéresse aux sortilèges comme s’il s’agissait d’un élixir de survie ; sa curiosité insatiable lui permet d’emmagasiner toujours plus de formules et, s’il n’en a jamais inventé et est incapable de sortilèges informulés, il est l’heureux propriétaire d’une connaissance encyclopédique mémorielle. Ses préférés ? Des sortilèges antiques, utilisés à la Renaissance, dont les effets améliorés par des créations plus récentes n’en restent pas moins originales. Et savent prendre les témoins par surprise, pour sûr.
Légilimancie : 0/10 – Rentrer dans la tête des gens ? Meh, ses pensées sont déjà bien assez bordéliques pour qu’il s’intéresse à celles des autres, merci bien.
Occlumancie : 5/10 – En revanche, Lancelot ayant toujours été doué pour cacher ses propres émois derrière sa mine de boute-en-train, il était davantage prédisposé à l’occlumancie, à laquelle il s’entraîna quelque peu lors de sa prime jeunesse. Disons qu’il en garde des cicatrices plutôt utiles.
Quidditch : 5/10 – Lancelot n’est pas le plus vif sur un balai, ni même très à l’aise en altitude, mais Dieu qu’il est passionné par le sport. Une bonne connaissance théorique et un suivi assidu de l’actualité suffisent à compenser sa frustration de n’avoir jamais été très doué empiriquement au Quidditch – et il est bien sûr au premier rang lors des rencontres à Poudlard, faisant jouer les paris au risque de se faire rabrouer par des autorités plus sérieuses que lui-même.
Divination : 3/10 – Là encore un vestige de sa curiosité insatiable : même s’il n’était pas très doué pour ça et qu’il n’a pas le troisième œil, il connait les basiques et pourrait probablement vous réciter à quoi correspond cette forme au fond de votre tasse selon le guide de divination officielle de 1964.

Dans un minimum de 500 mots, écrivez ici l'histoire de votre personnage.