Si un flic me dit "papiers" et que je dis "ciseaux", j'ai gagné ? - Ciel

Baguette : Ta baguette, ton bien le plus précieux, enfin le deuxième ou peut-être le troisième, bref, on s'en contre care. Ta baguette, tu l'as achetée un beau matin d'été, lors de tes dix ans, oui, tu étais un peu en retard niveau âge, mais c'est parce que tu es né en début d'année alors. Arrivé devant la boutique de Ollivander, tu étais émerveillé, impressionné devant l'ampleur du bâtiment, des nombreuses boîtes qui jonchaient le sol jusqu'au plafond. C'était incroyable. Tu as attendu quelques secondes avant qu'Ollivander viennes à toi, une autre élève repartant avec une nouvelle baguette car, il semblait plus vieux. Le marchand te proposes une baguette, non, pas du premier coup, la deuxième encore moins. Elle t'a même fait sursauter face aux jets bleutés qui en était sorti. Ce ne fut que la cinquième qui te convient, le bois était fait de lierre. D'après le vendeur son cœur était fait d'une plume d'hippogriffe et elle mesurait 30,75 cm. Flexible et pratique pour lancer des sorts, elle était parfaite pour une personne qui aimait les sortilèges.

Miroir du Riséd : Tu te verrais plus vieux, légèrement. Une petite fille dans tes bras, son visage enfoui ton cou de tel à ce qu'on ne le voit pas. A ta droite, un homme, de dos, tenant lui aussi un enfant, un petit garçon tu crois, tu ne sais pas. Tu vois une petite famille, ce que tu voudrais pour plus tard, ce que tu espères. Une chose parfaitement banale.

Épouvantard : L'obscurité, la noirceur totale. Quand tout est noir, que la nuit est là et que la lune ne se montre pas, caché par des nuages, tu paniques. Tu as toujours eu peur du noir et bien que tu grandisses, cette peur ne part pas, elle demeure éternel pour l'instant. Tu sursautes au moindres bruits quand vient la nuit, tu pousses un cri. Tu es effrayé.

Amortentia : Un parfum que tu as un jour senti dans une boutique moldu, mais impossible de l'acheter. Tu étais en voyage avec ta famille et le dernier jour, vous êtes allé dans une boutique, faire deux, trois courses pour ensuite reprendre la route. Tu as quitté deux secondes le flacon et quand tu es revenu impossible de le retrouver, de savoir comment il était, de quelle couleur. Rien. La papaye, c'est ton fruit préféré, il fait parti de ton top cinq en tout cas. Pendant tout un été, tu en as mangé, bu, encore mangé, jusqu'à tant rendre malade, mais ce n'est pas ce qui t'a découragé car, encore aujourd'hui tu en manges. Comme dernière senteur, c'est une senteur de pelouse mouillée, une senteur agréable. Tu ne sais pas pourquoi, tu as toujours adoré ça.

Compétences magiques

Duels : 7/10
Potions : 6/10
Métamorphose : 8/10
Sortilèges : 8/10
Légilimancie : 2/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 4/10
Divination : 5/10

« Tu sais que tu es complètement fêlé ? »

« Whouhoooouuuuu, c'est la rentrée ! » Tu arrives dans la chambre de ton double, ton faux double, mais ton double quand même. C'est une entrée plutôt fracassante que tu fais, tu t'es amusé à courir de ta chambre, celle qui se trouve en face de la sienne, tu t'es levé, il y a seulement deux minutes. Tu es encore en pyjama, autrement dit un short noir et un vieux débardeur qui était légèrement troué. Muni de tes chaussettes blanches, tu as pris un peu d'élan avant de te lancer à travers le couloir tout en défonçant, oui, c'est le bon terme, la porte de ton frère. Il dort endort, enfoui dans ses couettes, la tête sous l'oreiller grognant, tu mets de la musique pour ambiancer un peu le tout. Tu danses, secouant ton bassin et poussant de grand cri, à vrai dire, tu tentais de suivre le rythme de la musique, de chanter les paroles, plus facile à dire qu'à faire, on aurait dit un porc qu'on égorge plus qu'autre chose. Tu te diriges vers la fenêtre, ouvrir les volets, tandis que l'autre grommelle dans sa barbe des insultes aussi belles les unes que les autres. Tu prends un pan de chaque volet tire fortement dessus tout en dansant, secouant toujours ton bassin, bougeant ta tête de droite à gauche comme pour faire tes cheveux, une expression digne d'un gars qui a un problème de transit. A côté, ton frère a arrêté de se plaindre, chose incroyable, il s'est assis sur son lit, te regardant faire ton show, tout seul. Il sourit face à ton accoutrement. Tu étais dingue, il le savait, tout le monde le savait, tu divaguais souvent dans les conversations attirées par autre chose. Tu louchais aussi souvent sur les garçons, un de tes sujets préférés ceci dit. Tu continues de danser, sautant partout et criant toujours aussi fort. « Ciel doucement, calme toi. » Tu te retournes, une main en l'air, la tête penchée, tu t'étais bloqué dans ton mouvement. C'était ta mère, elle était là, adossé contre la porte, un air amusé sur le visage. Ta mère avait le don d'imposer le silence sans le demander, elle avait cette aura d'autorité, quiconque savait qu'il n'était pas intelligent de la contredire et de tenter de lui donner tord. C'était une belle femme, et elle l'ait encore, c'est beau cheveux châtains atteignaient le milieux de dos, ils descendaient en cascade, faisant des reflets lorsque le soleil venait les éclairer. Ses yeux bleus quant à eux, brillait d'une lueur mystérieuse et intense, un bleu lagon. Elle était petite, mais savait se faire entendre, ce qui n'était pas grave en soit. Ton père l'a rejoint, il était grand lui, il la dépassait au moins d'une tête, ses cheveux autrefois blonds avaient ternis pour devenir gris, il faisait des colorations alors ses cheveux oscillaient entre le gris intense et le gris clair. Lui aussi possédait des yeux bleus, des yeux claires et qui brillaient à la lumière du soleil. Tu étais toujours dans ta fameuse position du "je penche la tête pour la secouer et je bouge mes bras pour frapper l'homme invisible" quand ils partirent enfin, descendant les vieux escaliers, ton frère était tordu de rire. u.c

« T'as vu comment il est beau ? Whoa, t'as vu son torse ? »

u.c