(charley) the lost day, the lost light.

Baguette : Décrivez ici votre baguette magique. Cela passe évidemment par la taille, le bois et la contenance, mais également tout anecdote à son sujet.

Miroir du Riséd : Décrivez ici ce que votre personnage verrait s'il faisait face au miroir. Autrement dit, quel est son désir le plus profond ?

Épouvantard : Décrivez ici la plus grande peur de votre personnage, celle en laquelle un épouvantard pourrait se transformer.

Amortentia : Décrivez ici les odeurs (généralement trois) que sentirait votre personnage en présence d'Amortentia, et à quoi ou qui ces odeurs sont associées, ainsi que leur importance pour votre personnage.

Compétences magiques


   Duels : 8/10
   Potions : 7/10
   Métamorphose : 2/10
   Sortilèges : 6/10
   Légilimancie : 7/10
   Occlumancie : 7/10
   Quidditch : 1/10
   Divination : 2/10
   

J'ai toujours été une personne discrète, effacée. L'ombre qui épiait les faits et gestes de chacun. J'observais. C'est une chose que je faisais plutôt bien. Souvent, on me disait que je portais bien mon nom. Holmes. À l'instar du détective, j'analysais chaque détail, je déduisais. Parfois, c'était utile, mais la plupart du temps, ça ne faisait qu'élargir le faussé qui existait entre moi et les autres.

« Putain, Holmes, tu n'es qu'une plaie, mêle-toi de ce qui te regarde ! » tonna une voix. Une petite fille aux grands yeux bruns fixait le parquet du salon. Elle était en colère, ses poings étaient serrés, elle avait envie de taper du pieds. « Je me mêlerai de ce qui me regarde lorsque tu me diras enfin la vérité ! » gronda-t-elle. Pour une gamine de huit ans, elle était assez autoritaire. « Mais quelle vérité bordel ?! » la voix masculine était elle aussi en colère, mais Charlotte Holmes n'avait pas peur, elle n'était pas effrayée par son unique ami - un précepteur de que sa mère avait engagé. « Tu es là pour m'enseigner la magie, mais tout ce que tu me montres est sombre. C'est de la magie noire et ça me fait peur. J'ai peur du mage noir. Je ne veux pas qu'il te fasse de mal, je ... » Silence. Il se baissa à la hauteur de la petite fille et lui lança un regard amical. Il était presque sûr qu'elle le considérait comme le grand frère qu'elle n'avait jamais eu. « Charley ... Ne t'en fait pas pour moi. Tu sais, qu'importe que la magie soit noire ou blanche, tout est bon à apprendre, puis après tout, ce qui compte, c'est ce qu'on en fait, n'est-ce pas ? Quant au Mage Noir, je ne pense pas qu'il soit intéressé par un sang-mêlé encore élève à Poudlard. Serdaigle qui plus est ! » dit-il en souriant. Elle n'était pas rassurée, elle savait qu'il mentait, elle savait que quelque chose d'étrange se tramait. Elle savait. Toujours. « Promet-moi que tu ne rejoindras jamais ce méchant ! » siffla-t-elle en le fixant d'un regard noir. Il leva les yeux au ciel. « Promis. » soupira-t-il.

Je n'étais pas dupe. Je ne l'ai jamais été. Tout comme je n'ai jamais eu le droit à une enfance normale. Mes parents étaient souvent absents, souvent occupés. La plupart du temps, ils m'abandonnaient dans notre immense manoir avec une nourrice et des précepteurs. Je n'avais pas le droit de me plaindre parce que j'étais privilégiée et issue d'une riche famille. Les Holmes. Mon père était un né-moldu, il avait hérité de l'entreprise de son père, il avait pris la décision de la garder et de continuer à la faire tourner. Il avait aussi décidé de quitter le monde sorcier. À vrai dire, il n'avait pas trop le choix. Ma mère - quant à elle -  était une sorcière de sang pur, bizarrement, elle était la première de la famille à ne pas épouser un sang pur. Pourtant, ils n'avaient aucun préjugés, ils étaient tous issus de la maison Gryffondor, c'était une famille fière et profondément exaspérante. Les Gryffondors étaient exaspérants de toute façon. Je n'avais que faire de leurs foutues valeurs, ils confondaient héroïsme et courage, pensaient perpétuellement avoir raison ... Parfois, ils se comportaient comme de véritables raclures et ça amusait tout le monde. Pathétique. Je n'aime pas les Gryffondors.

« Hé Holmes ! » Un idiot aux cheveux blonds agite la main, il tente d'attirer l'attention de la jeune fille de quatorze ans. Elle l'ignore royalement, son livre de potions est bien plus intéressant que l'étudiant à la cravate rouge et or. « Je t'ai appelé Sherlock ! Quand on t'appelle, tu réponds, d'accord ? » il était un peu trop agressif, elle n'aimait pas ça. Elle savait qu'il voulait l'embêter, elle était souvent seule et passait son temps le nez dans les bouquins. Une proie facile. Elle leva la tête et haussa d'un sourcil. « Un problème ... hm ... machin ? Ton nom ne me reviens pas, désolée. » dit-elle sur un ton sarcastique. Il lui arracha son livre des mains et le lança sur le côté. Comment osait-elle être si arrogante ? Il lui attrapa le bras et la tira brusquement vers lui. Elle se débattit farouchement. « Je commence à en avoir assez de toi sale petite fouine. On commence tous à en avoir assez que tu te mêles de nos affaires ! » gronda-t-il. Il lui faisait mal au bras, toutefois, elle le fixa sans cligner des yeux. Elle était calme. Extrêmement calme. « Aurais-tu quelque chose à te reprocher ? » demanda-t-elle avec indifférence. « Je sais ce que vous faites toi et tes petits amis. Vous vous amusez à humilier les personnes isolées. C'est vrai que c'est très amusant ! » elle s’esclaffa. « C'est pathétique. Pathétiquement lâche. » cracha-t-elle. Il bafouilla et détourna le regard. Il la lâcha et la poussa sur le banc sur laquelle elle était assise auparavant. Elle manqua de tomber, elle avait mal au bras, mais elle voyait le bon côté des choses : cet abruti ne reviendrait pas l'embêter de sitôt.

Ils ne m'ont plus jamais embêté. Premièrement parce je ne tombais pas dans leur piège, ensuite parce que je les inquiétais. Plutôt que d'essayer de me faire taire, ils avaient décidé de m'ignorer et de me foutre la paix. Sage décision.