Catch me if you can (Emmeline)

Baguette :
Emmeline se souvient parfaitement de cette journée là. C'était en un bel après midi dans la boutique d'Ollivander, l'homme l'impressionna beaucoup, doué d'une mémoire exceptionnelle, il sut dire avec précision quelle baguette avait eu sa mère lors de ses onze ans. Celle d'Emmeline est taillée dans un bois de charme, mesure environ 26 cm et contient un crin de licorne. Elle est assez souple et pratique en sortilèges. Quand elle était plus jeune, Emmeline mettait dans ses cheveux sa baguette pour tenir ses cheveux, notamment un chignon. Aujourd'hui, elle en prend davantage soin.

Miroir du Riséd :
Son désir le plus profond ? Et si elle ne le savait pas vraiment ? Et si justement, elle se demandait ce qu'elle voulait exactement ? Elle rêve de liberté, mais qu'est-ce que c'est exactement ? Est-ce que le miroir de riséd saurait trouver cette forme exacte ? Peut être bien, mais Emmeline en doute fortement. Peut être se verrait-elle au centre, tout sourire, en sachant que le monde est en paix, que les sorciers de sang pur et les nés moldus vivent égaux. Peut être aurait-elle deux ou trois cicatrices à cause des combats faits pour la liberté justement. C'est surement cela son principal désir, se battre pour ce qu'elle considère bon et juste. Peut être est-ce ça tout simplement, au lieu de cette idée de voir le monde et d'être autonome. Dans tous les cas, elle serait heureuse, car, c'est ça le plus important.  

Épouvantard :
Ce dont elle a peur ? De la mort, d'être privée de ses amis, de déambuler dans les rues de Londres sans ses proches. Elle a peur de ce dont tout le monde a peur : disparaître et être oubliée. Mais comment un épouvantard pourrait prendre la forme de cette peur ? Pour tout dire bonne question, surement des corps morts de ses amis et sa famille, mais au final, ce n'est même pas ça. Même si on aurait pu penser que l'épouvantard pourrait prendre la forme de la faucheuse, finalement, elle a une crainte bien plus secrète. Et par merlin qu'elle a honte. Elle a une peur bleue des grenouilles. Ces sales bêtes sautent partout, elles sont visqueuses, autant qu'une limace me direz-vous, mais durant son enfance, elle a été traumatisée par ces choses, qui sont pour elles des erreurs de la nature. Elle ne comprend d'ailleurs pas pourquoi dans certains contes de fées, il faut embrasser une grenouille pour avoir un prince charmant... c'est répugnant. Donc, l'épouvantard prend la forme d'une énorme grenouille.

Amortentia :
Les odeurs qui l'attirent ? En présence de l'amortentia, elle sentirait sans nul l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, cela lui rappellerait son enfance, quand son père passait la tondeuse à gazon dans le jardin. (le reste arrive bientôt)

Compétences magiques

Duels : 9/10
Potions : 7/10
Métamorphose : 8/10
Sortilèges : 8/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 2/10
Quidditch : 6/10
Divination : 1/10

« Emmeline ? Hum... Depuis sa tendre enfance, elle a toujours été cette personnalité à double tranchant. Un instant, elle pouvait être un véritable rayon de soleil et celui d'après un lutin de cornouailles. Elle nous en aura fait voir des vertes et des mures, nous raconter de ces histoires à tenir debout et ces nuits blanches parfois interminables... Et encore je ne vous dis pas tout.  » Mrs Vance, sa mère.

OU EST L'ENFANCE EST L'AGE D'OR  

Assise en tailleur sur son lit, Emmeline regardait fixement une photo d'elle attachée au mur. Elle ne se souvenait pas de cette époque, ni du remue ménage qu'elle avait fait pour ne pas être dans le cadre de l'objectif. Pourtant sa mère lui racontait souvent l'histoire de cette photo si bien que la petite Emmy parvenait à imaginer sans peine la scène. Âgée de huit ans, elle ne pouvait rien faire de plus que d'attendre que la punition soit levée. A cause d'une simple blague à son petit frère, Emmeline avait écopé d'une punition dans sa chambre durant une heure, impossibilité de sortir de là et interdiction d'essayer. Puis, on vint toquer à la porte.  « Emmeline, je peux rentrer ? » C'était son frère en question. Mais il n'attendit pas de réponse et la fillette regarda la porte s'ouvrir, puis son frère s'approcher timidement d'elle. Il n'avait que deux ans de moins qu'elle, mais loin de posséder le même caractère de feu qu'elle. Il avait pleuré. La faute à quoi ? A une mère qui le surprotégeait et un père qui refusait de voir vivre des aventures parmi les autres enfants. Alors forcément, il en devenait fragile et trop gentil. Trop bon, trop con, diraient certains. Il porta son regard vert sur sa grande sœur et prit la parole. « Est-ce que... je suis bizarre ? » Emmeline haussa un sourcil. D'où pouvait lui venir une telle préoccupation ? Elle secoua la tête et s'écarta sur son lit pour lui faire une petite place. « Pourquoi tu dis ça ? Tu n'es pas bizarre. » Bien sûr, elle tentait de le rassurer, mais elle ne pouvait pas vraiment faire plus sans toutes les pièces du puzzle. « Maman et papa, ils te laissent faire ce que tu veux, alors que je n'ai pas le droit de sortir. Et tu n'arrêtes pas de te moquer de moi. » Oh elle n'était pas bien méchante avec lui. Jamais, elle ne voudrait lui faire du mal, mais son côté farceur et légèrement taquin prenait forcément le dessus. « Ils t'aiment, c'est pour ça qu'ils t'interdisent de sortir et cela ne fait pas pour autant un garçon bizarre. Tu verras demain, tu viendras avec moi, on filera en douce.  » Passer du temps avec sa sœur, c'était quelque chose qui intéressait beaucoup le petit garçon. Il hocha la tête et un grand sourire apparut sur son visage. Et quand elle allait serrer son petit frère dans ses bras, leur mère leur annonça qu'il était l'heure de manger, et ainsi la punition était finie.