Malia Kolenski

Baguette : Malia se rappelle encore parfaitement du jour où ses parents et elle étaient allés choisir sa baguette. Cela remonte maintenant à 7 ans, peu de temps avant sa rentrée à l’école de Durmstrang. Ils étaient allés chez Mykew Gregorovitch, un vendeur de baguette très réputé vers chez elle. Malia n’avait pas eu à essayer beaucoup de baguette avant de tomber sur la sienne. Elle se rappelle encore de la sensation de chaleur qui a envahi son corps quand elle l’a saisie : Aubépine, 17,5 cm en bois semi-rigide et comprenant un crin de licorne. Particulièrement difficile à obtenir d’après Monsieur Gregorovitch. C’est une baguette pleine de paradoxe d’après lui, qui balance entre guérison et maléfice. « Attention, il faut la manipuler correctement, lui avait-il dit, ou sinon gare ! »


Miroir du Riséd : Quand elle se regarde dans le miroir du Ridéd, Malia voit sa mère dans leur salon, assise devant la cheminée dans laquelle ronfle un feu, un plaid sur les épaules et une tasse de thé dans les mains. Elle lui sourit doucement.

Épouvantard : Face à un épouvantard, Malia voit ses proches qui s'éloignent d'elle, qui l'abandonne.

Amortentia : Quand Malia sent de l’Amortentia, elle sent avant tout le parfum à la rose de sa mère. Une odeur caractéristique et qu’elle n’oubliera jamais. La seconde odeur est celle des vieux livres. Une odeur assez poussiéreuse à vrai dire. La troisième est une odeur de roche. Celle des vieux bâtiments qu’elle aime escalader.

Compétences magiques

ϟ Pseudo/prénom : Malia ϟ Âge : 27 ans ϟ Fréquence de connexion : quasi quotidienne ϟ Ce personnage est : inventé ϟ Où nous avez-vous connu : par une amie ϟ Le mot de la fin : Euh… fin ?

Malia Kolenski est née le 18 Juin 1960 dans la belle ville de Moscou, en URSS. Née de Mikhaïl Kolenski, un sorcier de sang pur, qui est lui-même né et à grandie en Russie. Sa mère, Tatiana Tolstoï est une née Moldue dont la mère est anglaise et le père Russe. Elle est née en Angleterre et son travail au Ministère de la Magie l’a vite amenée à travailler en étroite collaboration avec le Ministère Russe, étant donné les tensions présentes dans le pays. C’est comme ça qu’elle fit la connaissance de beau Mikhaïl, qu’elle décida de s’installer pour de bon dans le pays et que 2 ans plus tard la jeune Malia vit le jour.

Elle grandit dans une famille aimante, dans une belle maison située dans un quartier plutôt chic de la ville. Durant son enfance, Malia alla à l’école des Moldue, selon la volonté de sa mère de lui apporter une éducation la plus complète possible. C’est comme ça qu’elle fit la connaissance de Viktor, son jeune voisin Moldue, qui devient très vite son meilleur ami.
Grâce à lui Malia découvrit très vite une de ces grandes passions dans la vie : les livres. Jusqu’à présent elle était habituée aux histoires pour jeunes sorciers comme les contes de Beedle le barde, mais grâce à lui le monde s’ouvrait à des multitudes de thèmes non abordés dans les livres sorciers : des enquêtes façon moldus, des livres sur les animaux, sur l’espace,… Mais ses préférés restaient ceux sur ce que les moldus croyaient être de la magie. Quelle rigolade ! Ces derniers devinrent bien vite ses préférés.

Quelques années plus tard, la voyant tourner en rond durant les vacances d’été, la mère de Malia lui proposa de l’inscrire à des activités estivales. Ne sachant pas trop quoi faire elle opta pour l’escalade. Et là lui fut révélée sa 2ème passion dans la vie. À partir de ce moment-là, Malia escalada tout ce qui se présentait à elle : murs d’escalade pour commencer, puis les murets, les arbres et pour finir sa propre maison. La première fois qu’elle se retrouva sur le toit, son père cru aux premières manifestations de la magie chez sa fille, qui l’avait transporté là malgré elle. Quelle déception pour lui et quelle joie pour la jeune fille !

Mais cette période ne dura pas. Arrivée à l’âge de 11 ans, elle dû être scolarisée avec les siens et donc être séparée de son meilleur ami Viktor, avec qui elle entretenait une correspondance. Bien sûr elle ne pouvait pas lui révéler sa situation de jeune sorcière, aussi elle adressait les lettres chez elle et ses parents se chargeaient de la transmission des missives, dans les deux sens.
A l’école c’était une élève discrète, mais vraiment douée pour les duels. L’escalade lui avait permis de devenir très agile, ce qui était un véritable atout dans cette discipline.

C’est à peu près à cette période que son père quitta le domicile conjugal, sans plus d’explication. Après cela Malia ne revit pratiquement plus son père, ce qui la rapprocha néanmoins encore plus de sa mère.
Le second choc que la jeune fille subit arriva alors qu’elle avait 14 ans. Son meilleur ami lui avait fait parvenir un courrier indiquant qu’il avait une surprise pour elle. Un livre fantastique comme elle aime et qui n’est pas disponible sur le marché. Un livre américain a priori. Elle essaya bien d’en savoir plus, mais ses lettres restaient sans réponse et même sa mère refusait de lui donner plus d’explications.
Ce ne fut que lors des grandes vacances qu’elle put rentrer chez elle et découvrit que toute la famille de son ami avait disparu. Où ? Officiellement personne ne le savait, mais au fond tout le monde se doutait qu’ils avaient dû fuir le régime politique en place. Il valait mieux disparaitre que de se faire arrêter. Désespérée, Malia se réfugia dans le grand bouleau qui poussait depuis toujours dans son jardin. Sur la plateforme qu’elle y avait installée plus jeune, à l’aide de son père elle découvrit un sachet à l’intérieur duquel l’attendaient 3 gros romans et un mot de son ami disparu, Viktor :

« Ma chère Malia,
Je te laisse ces livres. Il s’agit du Seigneur des Anneaux en version intégral. Faits y très attention, ces livres sont interdit par le Parti communiste de l'Union soviétique, tu ne dois surtout pas être vue avec. Je suis désolé de ne pas pouvoir te les donner moi-même mais mes parents et moi-même devons partir. Je ne peux pas te dire où au cas où ce mot tomberait dans de mauvaises mains, mais je tenais absolument à ce que tu aies un souvenir de moi, de notre amitié.
Ton ami pour la vie
Viktor. »

Malgré tout ceci la vie reprit son cours, et les mois puis les années défilèrent.
Jusqu’à cette terrible journée du 8 janvier 1977.
Comme à son habitude, la mère de Malia entra du travail en métro moldue, mais c’est ce jour-là eut lieu un terrible attentat qui couta la vie de 7 personnes dont Tatiana. Ce ne fut que quelques jours plus tard que la nouvelle arriva à la jeune fille : la presse sorcière comme Moldue étant autorisé à diffuser très peu de chose. Malia resta malgré tout en cours et fut seulement autorisée à assister aux obsèques de sa mère. Son propre père n’y alla pas : ça faisait bien longtemps qu’il ne se prenait plus la peine de donner de nouvelles à sa fille.
Ce n’est que trois mois plus tard que les responsables furent appréhendés. Parmi eux un jeune garçon de 17 ans à peine : Viktor. Mais le résultat du procès fut sans appel et on apprit plus tard la mort des responsables.

Au début de l’été Malia dut préparer ses bagages pour déménager en Angleterre. Son père étant toujours introuvable c’est donc son plus proche parent qui eut sa garde jusqu’à sa majorité, la sœur de sa Grand-Mère, Evelyn Seymour. Étant donné le de décès brutal de sa mère Malia n’avait plus été capable de suivre convenablement ses cours et n’avait pas passé son examen final. Il avait été convenu que la jeune femme referait sa 7ème année d’études à Poudlard où la vie était plus paisible qu’en Russie.
C’est donc un beau jour du mois de Juillet que Malia descendit de l’avion qui l’avait emmenée à Londres. Quelle ne fut sa surprise d’apprendre que sa grande tante Evelyn était elle aussi une sorcière. Celle-ci étant de quinze ans la cadette, ses propres parents avaient décidé de garder l’information la plus secrète possible et le fait que les deux sœurs s’étaient irrémédiablement brouillées n’avaient pas aidé les choses. À vrai dire Malia n’avait jamais entendu parler de sa grande tante avant les funérailles de sa mère. Malia passa donc son été à Londres dans l’appartement de sa tante. Celui-ci se trouvait au-dessus de la boutique de « Prêt à porter pour jeune sorcier branché » que celle-ci possédait et qui offrait un large choix de tenues mi-sorciers mi-moldus au gout du jour et affichant les portraits animés des derniers groupes de musique à la mode comme les célèbres The Jolly Hippogriffs. Malia remarqua que tout au fond de la boutique quelques allusions à des groupes de musiques moldus comme Black Sabbath ou les Pink Floyd.
Comme sa tante lui offrit de se servir dans la boutique, Malia en profita pour troquer ses petites robes sages pour des jeans déchirés et une veste en cuir.

Une nouvelle Malia voyait le jour.